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Reconduit, le président de la Cour des comptes répond à Mansour Faye

MAMADOU FAYE COUR
MAMADOU FAYE COUR

En reconduisant Mamadou Faye à la tête de la Cour des Comptes, le Président Sall montre-t-il toute sa satisfaction pour le travail accompli par le magistrat à la tête de cette juridiction. Il appert que le Président se félicite du travail de la cour des comptes. Au-delà de l’ouverture d’informations judiciaires comme le recommandait la Cour dans son dernier rapport, le Président avait instruit le gouvernement de s’approprier ses recommandations pour améliorer la bonne gouvernance au Sénégal. A signaler que la DIC a remis les convocations aux épinglés.

La Chambre de discipline de la Cour des Comptes va démarrer ses auditions sur les 1000 milliards du Covid. Plusieurs Dages affinent déjà leurs stratégies de défense devant les magistrats de la Cour des comptes. Il y a des épinglés qui feront face à deux procédures car beaucoup de Dages qui font l’objet d’information judiciaire sont aussi concernés par les convocations de la Chambre de discipline. Des sources judiciaires confient que les personnes visées ne peuvent pas sortir du territoire présentement avec le démarrage des interrogatoires. Surtout qu’une enquête sur leur patrimoine n’est pas à écarter.

"Nous sommes aguerris et nous ne répondrons jamais à ceux qui nous taxent de "politiciens"

Le président de la Cour des comptes a tenu à répondre à ses détracteurs, notamment à Mansour Faye qui a taxé les magistrats de ladite juridiction de "politiciens encagoulés". "Nous sommes des vérificateurs aguerris. Nous avons deux moyens de communications à savoir : les arrêts que nous rendons à travers nos jugements et les rapports d’audits définitifs que nous faisons", a-t-il martelé, repris par L'OBSERVATEUR.

"Qu’on nous taxe de politiciens ou d’autres choses, ce n’est pas la première fois. Nous sommes aguerris et nous ne répondrons jamais à ces critiques, parce que cela pourrait nous détourner de notre droit chemin normal, alors que nous avons beaucoup de choses à faire", a-t-il répondu sèchement. "Nous donnons à toutes les personnes interpellées le temps et la chance de répondre. Quand le temps imparti est terminé, nous nous réunissons pour délibérer. (…) Quelqu’un ne peut pas attendre la sortie du rapport pour porter presse" , a-t-il ajouté.

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