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Un joueur du Real Madrid impliqué dans une sombre histoire de sextape

Inculpé dans une affaire de distribution de vidéos d’ébats sexuels concernant une jeune fille mineure, Raúl Asencio est au cœur d’un énorme scandale en Espagne, mais que risque vraiment le défenseur des Merengues ?

Raúl Asencio est en pleine tourmente. Défenseur formé au Real Madrid, le natif de Las Palmas de Gran Canaria fait parler de lui au cours des dernières heures. La raison ? Le numéro 35 des Merengues a officiellement été inculpé, ce mercredi, pour diffusion de vidéos pédopornographiques par le Tribunal Supérieur de la Justice des Canaries. Concrètement, trois de ses anciens coéquipiers de la Cantera du Real Madrid - Andrés Garcia, Ferran Ruiz et Juan Rodriguez - âgés de 19 ans à l’époque, ont eu des relations sexuelles consenties avec deux jeunes femmes de 18 et 16 ans, sauf que l’enregistrement d’une sextape n’était pas connu des deux participantes qui ont alors porté plainte après la divulgation de celle-ci dans des discussions sur Whatsapp.

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Des faits remontant au 15 juin 2023 dans un club de plage d’Amadores, dans le sud de Gran Canaria, lorsque les quatre footballeurs ont donc rencontré trois jeunes femmes avec lesquelles ils ont passé une partie de la journée. L’acte d’accusation souligne, à ce titre, que l’une des jeunes femmes, qui se baignait avec les joueurs madrilènes, avait alors confié aux quatre accusés qu’elle avait 16 ans, afin que tout le monde sache qu’elle était mineure. Cette dernière - accompagnée d’une autre jeune fille de 18 ans - avait finalement accepté de se rendre dans une cabine privée du club avec Ferrán Ruiz, Juan Rodríguez et Andrés García, avec qui elles ont eu des relations sexuelles consenties.

Raúl Asencio risque jusqu’à 5 ans de prison !

De son côté, Raúl Asencio avait lui préféré rester à l’écart et passer du temps avec une autre fille. S’il n’est donc pas reproché à la belle promesse de la défense madrilène d’avoir eu de relation avec les jeunes femmes, d’avoir filmé ou d’avoir diffusé la vidéo sur Whatsapp, l’Espagnol, qui est depuis sorti du silence, va malgré tout devoir rendre des comptes pour avoir demandé la vidéo avant de la montrer ensuite à un témoin. Pour rappel, l’enquêteur avait trouvé des indices des délits suivants : découverte de secrets sans consentement et violation de la vie privée (article 197.1 du code pénal), distribution et envoi à des tiers des vidéos sans avertissement ou consentement des victimes (article 197.3), et sollicitation ou utilisation de mineurs à des fins pornographiques et possession de pornographie enfantine (article 189, 1 et 5 du code pénal).Jeudi soir, le juge en charge de l’affaire a cependant tenu à faire une mise au point dans ce dossier, indiquant à EFE « qu’il n’y avait aucun indice qui laissait penser qu’il avait participé à l’enregistrement de ces vidéos ».

Bien que ce chef d’accusation ne soit donc pas retenu pour le défenseur central merengue, ce dernier risque malgré tout une lourde sanction. «Si la fille a entre 16 et 18 ans, par exemple, la charge pour exhiber de la pornographie infantile va de 1 à 5 ans. Mais si la fille a moins de 16 ans, la peine va de 5 à 9 ans de prison», précisait notamment l’un de nos confrères à la COPE. Parallèlement, le juge a quant à lui précisé dans l’ordonnance que la mineure concernée souffrait actuellement d’un trouble de stress post-traumatique associé à une symptomatologie anxio-dépressive, qui diminuait ses capacités fonctionnelles personnelles, sociales et scolaires, tandis que l’autre jeune femme présentait également une image de stress post-traumatique et d’état anxio-dépressif…A

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