Annoncée pour le dernier trimestre 2023, l'opérationnalisation du BRT (Bus rapid transit) de Dakar devrait être retardée du fait des actes de vandalisme qui ont détruit une bonne portion des infrastructures du chantier. 19 des 23 stations du BRT ont été saccagées, ainsi que l’éclairage public, l’aménagement paysager dans les quartiers comme Liberté 6, Petersen, Guédiawaye, Parcelles-assainies.
Mais le gouvernement du Sénégal promet de faire de son mieux pour que les délais des travaux du Bus Rapid Transit (BRT) soient respectés. "Malgré les sabotages et casses notés lors des récentes manifestations à Dakar, le Bus Rapid Transit (BRT) va rouler au mois de décembre prochain". Les garanties ont été données par le ministre des Infrastructures, Mansour Faye.
Présent à l'hémicycle ce mardi pour présenter le projet de loi portant sur le contrôle des laboratoires d'essais et d'études dans le secteur du bâtiment et des travaux publics, Mansour Faye a regretté la destruction d'infrastructures publiques, lors des manifestations qui se sont tenues entre le 1 et le 2 juin.
Le BRT protégé par ne police mobile
Les chantiers du Bus Rapid Transit (Brt) seront désormais sous la protection d'une police de la mobilité, a annoncé le ministre de l'Intérieur Antoine Félix Abdoulaye Diome. Financé par la Banque mondiale, la Banque européenne d’investissement et le Fonds vert mondial pour le climat, le coût global du BRT est de 30 milliards de francs CFA.