Ce total mondial « comprend un nombre record de meurtres de journalistes 78 que les recherches du CPJ ont déterminés comme étant liés au travail, et huit autres font toujours l’objet d’une enquête », lit-on dans le Rapport « indice d’impunité » publié dimanche, relevant que treize professionnels des médias ont également été tués l’année dernière.
Le Comité de protection des journalistes (CPJ, en anglais) a recensé, dans son dernier rapport, 99 journalistes et travailleurs des médias tués en 2023, dans le monde, soit une augmentation de près de 44% par rapport à l’année précédente.
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Il ajoute que ce classement intervient alors que plus de 80 journalistes ont été tués depuis le début de la guerre entre Israël et Gaza, le 7 octobre. D’après l’étude du CPJ, une association à but non lucratif qui collecte depuis 1992 des données dans le but de documenter les abus contre la presse et promouvoir la liberté de la presse à travers le monde, ce total mondial est le plus élevé depuis 2015.
Selon elle, les assassinats ciblés de journalistes en représailles directes à leur travail, que le CPJ qualifie de meurtre, ont également persisté en 2023, le CPJ enregistrant des meurtres de journalistes dans neuf pays à travers le monde. Le rapport du CPJ note également que le nombre de journalistes emprisonnés a atteint un niveau presque record.
« Les données publiées dans le cadre du recensement des prisons de 2023 montrent que 320 journalistes sont toujours derrière les barreaux dans le monde, simplement parce qu’ils font leur travail », souligne l’étude.