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Le variant Omicron a été identifié dans 57 pays à travers le monde, coïncidant avec une hausse du nombre de cas de Covid-19 en Afrique australe, a indiqué mercredi l’Organisation mondiale de la santé (Oms).
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«A l’heure actuelle, des cas Omicron ont été signalés dans 57 pays de toutes les régions de l’Oms. La plupart des cas identifiés dans ces pays sont actuellement liés à des voyages, mais cela pourrait changer au fur et à mesure que des informations supplémentaires seront disponibles », a souligné l’Oms dans son dernier bulletin épidémiologique, relevant que « le variant Omicron pourrait avoir un avantage de croissance par rapport aux autres variants en circulation».
Mais à ce stade, l’Oms ne sait pas encore « si cela se traduira par une transmissibilité accrue ». Une façon pour elle de rappeler que les données sur la gravité clinique du variant Omicron sont également limitées. Citant les 212 infections détectées dans 18 pays de l’Union Européenne, l’Oms note que l’évolution de la maladie était « asymptomatique ou légère ».
En attendant, l’Afrique du Sud, où Omicron a été séquencé pour la première fois, l’incidence des infections a continué à augmenter depuis la deuxième semaine de novembre, avec plus de 60.000 nouveaux cas signalés entre le 29 novembre et le 5 décembre. D’après l’Oms, il s’agit d’une augmentation de 111% par rapport à la semaine précédente. Dans le même temps, une hausse du taux de positivité des tests a également été observée, passant de 1,2% la semaine du 7 novembre à 22,4% la semaine du 2 décembre.
De plus, une augmentation initiale de l’incidence dans la province de Gauteng à la mi-novembre a été attribuée en partie à une concentration de cas parmi les étudiants d’une université. Des hausses très importantes de l’incidence hebdomadaire des cas ont également été observées dans certains pays voisins de l’Afrique du Sud, notamment : Eswatini (1990%) ; Zimbabwe (1361%) ; Mozambique (1207%), Namibie (681%) et Lesotho (219%).
L’hypothèse de mutations pouvant réduire l’activité neutralisante des anticorps.
Si Omicron continue d’affoler la planète, l’épidémiologie mondiale actuelle du SRAS-CoV2 se caractérise pourtant par une prédominance du variant Delta. Sinon, l’Oms observe « une tendance à la baisse de la proportion d’Alpha, de Bêta et de Gamma, et l’émergence d’Omicron qui a été désigné comme variant préoccupant le 26 novembre ».
Sur les 899.935 séquences avec des échantillons collectés au cours des 60 derniers jours, le variant Delta domine. Avec plus 897.886 séquençages, cela représente 99,8 %.