Le ministre de la Justice guinéen qui écrit ainsi au procureur fait part d’une claire volonté de réduire à néant Condé. Alphonse Charles Wright qui ajoute qu’il "a été porté à la connaissance du Garde des Sceaux (...) qu'Alpha Condé, en lien avec Monsieur Fodé Moussa Mara", qui n’est personne d’autre qu’un célèbre blogueur ", pousse le bouchon loin.
«Il vous est enjoint d'engager des poursuites judiciaires pour des faits présumés de trahison, association de malfaiteurs et complicité de détention illicite d'armes et munitions contre le professeur Alpha Condé, ancien président de la République ».
Le président Alpha Condé entre les mains des Forces Spéciales guinnéenne
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Car, s’il accuse ce dernier d’avoir mis les moyens « en vue de se procurer des armes, munitions et de matériels connexes", on imagine aisément les lourdes sanctions qui l’attendent. Condé risque gros. La situation actuelle avec la récente affaire liée à la fuite de prisonniers peu ordinaires ne sont pas pour arranger les choses.
De forts soupçons pèsent sur son régime. Les tenants actuels du pouvoir de Conakry sont plus que jamais convaincus que le président déchu n’est pas étranger aux secousses récentes et à certaines manœuvres qui viseraient le Colonel Mamadou Doumbouya et son pouvoir.
Triste sort pour un opposant devenu en 2010 le premier président démocratiquement élu de Guinée après des décennies de régimes autoritaires. Son aveuglement à se maintenir au pouvoir pour briguer un troisième mandat l'a « tué ». Et sa chute a été célébrée en septembre 2021.
