Scandale IAAF : Massata Diack jugé en appel ce vendredi à Paris

Papa Massata Diack, fils de l’ex-patron de l’athlétisme mondial, Lamine Diack, comparaît à partir de vendredi devant la cour d’appel de Paris dans le cadre du scandale du dopage russe.

Papa Massata Diack, fils de l'ancien président de l'Association internationale des fédérations d'athlétisme Lamine Diack, s'exprime lors d'une interview exclusive avec l'AFP, le 6 mars 2017 à Dakar.

Pape Massata Diack sera jugé en appel demain vendredi 13 janvier 2022 dans l'affaire de la corruption à l'IAAF. Il est soupçonné d’avoir été au centre d’un système de corruption visant à cacher des cas de dopage en Russie en 2011, un scandale qui avait ébranlé le monde du sport. Papa Massata Diack est soupçonné d’avoir organisé, en « tandem » avec son défunt père, un système de corruption à partir de fin 2011 pour couvrir des cas de dopage d’athlètes, russes donc, révélés par des variations suspectes sur leurs « passeports biologiques ».

Il comparaît à partir du vendredi 13 janvier devant la cour d’appel de Paris. Chargé du marketing à la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF), il est également soupçonné d’avoir détourné environ 15 millions d’euros grâce à des commissions jugées « exorbitantes » – parfois près de 22 % – sur des contrats de parrainage et de droits télévisés. En septembre 2020, il avait été condamné à cinq ans de prison ferme et un million d’euros d’amende lors du procès en première instance, où il était absent.

« Il conteste farouchement les infractions reprochées, il n’est pas associé au dopage des athlètes russes et à de quelconques commissions liées à ce dopage », a affirmé à l’AFP l’un de ses avocats, Me Antoine Beauquier, avant ce procès qui doit durer jusqu’au 19 janvier. Son client sera de nouveau absent car placé sous contrôle judiciaire au Sénégal, où une enquête sur ces faits est en cours, a-t-il dit.

Papa Massata Diack, 57 ans, « a reçu des commissions proportionnelles à l’importance des contrats qu’il avait réussi à obtenir », a ajouté l’avocat. « Au moment où il intervient, la Fédération est à peine sponsorisée, c’est lui qui va convaincre de grands institutionnels », a expliqué Me Beauquier.

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