Lors d’une conférence de presse à Abou Dhabi, l’ancien premier ministre Abdallah Hamdok a déploré une “situation catastrophique” qui risque de s’aggraver : "La paix reste le seul choix envisageable pour le peuple soudanais afin d'éviter que le pays ne soit plongé dans une guerre civile. C'est pourquoi j'appelle à un cessez-le-feu immédiat et à la conclusion d'un accord qui conduise à une cessation permanente (des hostilités)." a-t-il déclaré. Pris sous ces feux croisés, les civils paient le prix fort : au moins 97 d'entre eux ont été tués, selon le syndicat officiel des médecins de Khartoum.
Alors que plus du tiers de la population soudanaise avaient besoin d'aide humanitaire avant la récente flambée de violence, le Programme alimentaire mondial (PAM) a suspendu dimanche son aide, suite à la mort de trois de ses employés, tués dans des combats au Darfour (ouest), faisant redouter le pire dans un pays déjà menacé par des pénuries de vivres, d’eau et d’électricité