Plus d'une cinquantaine de personnes sont décédées et parmi eux deux casques bleus dans plusieurs attaques à caractère ethnique samedi et dimanche dans la région d'Abyei au Soudan, zone pétrolifère frontalière contestée entre le Soudan et le Soudan du Sud, a déclaré l'ONU.
Plus d'une cinquantaine de personnes ont été tuées dans des affrontements et une soixantaine d’autres ont été blessées ce week-end dans la région d'Abyei, à la frontière entre la République du Soudan et le Soudan du Sud, a déclaré l’ONU lundi dans un communiqué. Parmi les victimes, deux Casques bleus y figurent.
Militaires-Soudanais
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Selon les autorités de la région,52 civils ont perdu la vie, tandis que 64 autres seraient grièvement blessés, ont-ils déploré dans un communiqué la Force intérimaire des Nations unies (Fisnua), se disant "préoccupée par la poursuite des affrontements intercommunautaires.
Deux Casques bleus, un Ghanéen et un Pakistanais, ont également été tués. Selon la force onusienne, ces attaques contre les civils et les soldats de la paix, les violences contre les Casques bleus peuvent constituer un crime de guerre au regard du droit international".
Une enquête a été ouverte pour élucider l'édite affaire par l'ONU. 3 250 militaires et 640 policiers ont été déployés pour prendre en charge le maintien de la paix. Des responsables de l'ONU ont par ailleurs fait part fin novembre de leur inquiétude de voir la zone d'Abyei encore plus déstabilisée par le conflit en cours depuis avril au Soudan entre l'armée régulière dirigée par le général Abdel Fattah al-Burhan et les Forces de soutien rapide (FSR, paramilitaires) du général Mohamed Hamdane Dagolo.
