Les condamnations, prononcées lors d'une audience qui s'est tenue vendredi, vont de 50 à 120 ans de prison.
En Sierra Léone, la justice militaire a infligé des peines aux soldats accusés d'avoir tenté de renverser le président Maada Bio en novembre 2023.
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Le lieutenant-colonel Charles James Mishek Yamba est celui qui a reçu la peine la plus lourde, avec une condamnation de 120 ans.
Le juge Mark Ngegba a expliqué que ces sanctions visaient à transmettre un « message de tolérance zéro » envers de tels actes dans l'armée.
Par ailleurs, le présumé instigateur de l'opération, Amadu Koita Makalo, avait été condamné à 182 ans de prison lors d'un précédent procès.
Au total, 24 militaires ont comparu devant la cour martiale, faisant face à des accusations variées, notamment de meurtre, de mutinerie, de communication avec l'ennemi et de dégradations volontaires de biens publics ou militaires.
Il est à noter qu'il y a deux semaines, un tribunal local avait déjà reconnu 11 civils coupables d'implication dans cette tentative de coup d'État.
Parmi eux se trouvait Amadu Koita Makalo, déjà mentionné comme le cerveau du putsch avorté, qui a écopé de 182 ans de réclusion.
Les événements qui se sont déroulés le 26 novembre 2023, loin du Palais présidentiel et de la résidence du chef de l'État Julius Maada Bio, ont été caractérisés par une attaque contre une armurerie militaire, suivie d'un assaut sur une prison pour libérer des détenus.
Ces affrontements ont coûté la vie à 18 membres des forces de sécurité. Les autorités ont annoncé l'arrestation d'environ 80 suspects en lien avec ces événements tragiques.