Et pour masquer son crime, le présumé meurtrier âgé a enterré clandestinement le corps dans la nuit d’hier. Selon plusieurs témoignages repris par L’Observateur, il l’a enterré vivant car les personnes qui sont venues en premier sur les lieux ont constaté que les pieds de l’enfant bougeaient encore.
Quand il a battu le gamin, celui-ci aurait perdu connaissance et il a cru qu’il était déjà mort. Il l’a enterré aux environs de 20 heures. Les limiers du commissariat central de Thiès ont interpellé, puis placé en garde à vue le mis en cause. Interrogé par les enquêteurs, T. Thiaw a avoué avoir tué Moustapha Samb avant de l’inhumer en catimini.
La victime et le mis en cause ont effectué la prière du Maghreb (Timis) ensemble et que c’est le dernier nommé qui a même dirigé la prière. C’est par la suite que T. D a demandé aux élèves d’aller nettoyer les toilettes de l’internat. Au moment où les autres étaient en train d’effectuer cette tâche, il s’est retiré avec le petit M. Samb en passant par la porte du garage.
Quand tous les élèves étaient aux toilettes, il battait l’enfant jusqu’à ce dernier s’évanouisse. Pensant qu’il est mort, il l’a enterré vivant. Sous la pression des uns et des autres, il est sorti de l'internat en arpentant le mur pour prendre la fuite. Pourchassés par ses camarades, il a été arrêté puis reconduit dans le "daara". Selon les témoignages, le présumé meurtrier est très violent et malmenait ses camarades.