Ce mardi 28 octobre 2025, la République du Sénégal a rendu un hommage solennel au Professeur Amadou Mahtar Mbow, en présence du Président de la République, Bassirou Diomaye Faye de la famille du défunt et de nombreuses personnalités du monde éducatif, diplomatique et culturel. Dans son discours, le président Faye a salué “un des plus illustres fils du Sénégal”, rappelant la carrière “multidimensionnelle” d’Amadou Mahtar Mbow, ancien ministre et premier Africain à diriger l’Unesco, de 1974 à 1987. “Gravé sur le frontispice d’une université sénégalaise, le nom d’Amadou Mahtar Mbow est élevé au rang des immortels”, a-t-il déclaré, soulignant la portée symbolique d’un tel héritage pour la jeunesse et le monde académique.
&format=jpeg)
Le chef de l’État a également replacé la trajectoire de l’ancien directeur général de l’Unesco dans une perspective panafricaine. “La quête de l’égalité entre les cultures et entre les peuples, arlésienne de plusieurs décennies de luttes politiques qu’il a menées, est toujours aussi d’actualité”, a-t-il affirmé, avant de promettre de “consolider les acquis de [ses] glorieux devanciers dans le combat pour la réhabilitation de la dignité des Africains”.
&format=jpeg)
Faisant de cette cérémonie un “devoir de mémoire et un acte de conscience collective”, Bassirou Diomaye Faye a insisté sur la dimension éducative et morale du legs de Mbow, annonçant que la refonte du système éducatif sénégalais s’inscrit dans “une dynamique de refondation morale et souveraine”. Il a par ailleurs rendu hommage à la famille du disparu et à la Fondation Amadou Mahtar Mbow, “gardienne vigilante de sa mémoire”.
&format=jpeg)
Le président a conclu son allocution par une citation du défunt, érigée en message à la jeunesse : “Notre destin n’est inscrit dans aucune fatalité.” Une phrase qui résonne comme un testament d’espoir et un rappel de l’engagement constant d’Amadou Mahtar Mbow pour une Afrique maîtresse de son destin.
Résistant de la liberté, bâtisseur de savoir et témoin d’un siècle, Amadou Mahtar Mbow incarna la rigueur de l’esprit, la droiture du service public et la dignité africaine. De ses premières leçons dans les daaras jusqu’à la tribune de l’UNESCO, il fit du savoir un instrument de justice et de libération, rappelant que l’éducation est le premier acte de souveraineté.
&format=jpeg)
Son héritage continuera d’inspirer les politiques publiques du Sénégal dans la construction d’une école du savoir, de la foi et de la dignité humaine. Le Sénégal tout entier s’incline devant l’œuvre et la mémoire d’un homme qui a donné à notre Nation l’une de ses plus belles définitions : celle d’un peuple instruit, debout et solidaire.


&format=jpeg)
)
&format=jpeg)
&format=jpeg)
&format=jpeg)