Dakar, sous une haute surveillance policière. Depuis cee matin, des cheks point de la gendarmerie et de la police occupent plusieurs artères de quartiers de Dakar. Les dispositions pour bloquer les manifestations semblent être prises par les forces de l'ordre. En effet, le domicile du farouche opposant au pouvoir, Ousmane Sonko, a été quadriller par les forces de l'ordre qui ont déposé des barrières. Les policiers filtrent les entrées et sorties dans la ruelle qui mène vers le domicile de l'ex inspecteur des impôts et domaines dans ce quartier de la capitale.
Le domicile du leader de Pastef, Ousmane Sonko, à la cité keur Gorgui, est quadrillé en ce moment par les forces de l'ordre.
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Le leader du parti Pastef, casquette bien visée, a été obligé de sortir de chez lui pour s'adresser aux policiers, bien massés dans les deux bouts du coin qui mènent vers sa demeure. Accompagné par son chef de protocole Djiby Guèye Ndiaye et ses gardes du corps, le maire de ziguinchor, saluant les passants qui lui montrent leur soutien avance à grands pas vers les barrières des policiers posées dans l'entrée de la ruelle qui mène vers sa maison.
"Je suis sous embargo ou qu'est ce qui se passe, quel est le problème? " questionne le député aux policiers en précisant que son fils doit aller faire cours à 10heures. Les limiers ont voulu fouiller le véhicule conduit l'épouse du parlementaire." Ah vous appelez Macky, j'espère que vous n'appelez pas Macky Sall pour qu'il autorise que ma famille puisse sortir" demande aux policiers casques bien visés, le patron du Pastef. A ces questions , les policiers ne donnent aucune réponse au leader du Pastef.
Finalement, les policiers, ont ouvert un passage permettant au véhicule conduit par l'une des épouses du député. Ma bonne était parti au marché et les policiers ont refuser au taxi d'accéder à la maison révèle le maire. Les moyens humains déployés ici devaient pouvoir encadrer une marche mais il sont dans une panique rajoute Ousmane Sonko. Ce dernier promet de revenir dans les prochains jours sur les raisons selon lui, qui pousse le gouvernement à vouloir confisquer le pouvoir.