Condamnation de Sonko : PASTEF appelle à la mobilisation

Ce jeudi, Ousmane Sonko a été condamné à deux mois avec sursis pour diffamation dans l'affaire l'opposant au ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang. La réaction de PASTEF ne s’est pas fait attendre. Le parti a dénoncé, dans un communiqué, un « simulacre de procès » et a appelé à « la mobilisation ».

Ousmane Sonko, Twitter.

Si Ousmane Sonko a été relaxé pour les délits de faux et usage de faux, ainsi que d’injures publiques, il a été condamné à payer 200 millions à Mame Mbaye Niang en guise de dommages et intérêts.

PASTEF a immédiatement dénoncé « un simulacre » de procès et « l’impunité » dont a bénéficié Mame Mbaye Niang.

« Jamais monsieur Mame Mbaye Niang n’a été entendu par un magistrat instructeur, bénéficiant ainsi du coude protecteur du Président Macky Sall. », s’insurge le parti d’opposition.

Les « violations des droits » de Ousmane Sonko ont été également dénoncées. Le communiqué parle de la « restriction de ses libertés fondamentales de circulation, de réunion, de culte, etc., atteintes répétées à son intégrité physique, destruction de biens lui appartenant, privation de soins urgents par une intervention policière musclée, intimidation et arrestation de membres du personnel médical dans le seul but de leur faire divulguer son dossier médical, suspension de ou reconduction aux frontières de ses avocats… ».

Le parti d’opposition appelle enfin à une mobilisation des militants et sympathisants pour empêcher le président Macky Sall de briguer une « troisième candidature illégale et immorale ».

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Selon toujours le communiqué, cette mobilisation devra aboutir à la libération d’« otages » politiques.

« PASTEF – Les Patriotes rejettent totalement ce honteux verdict et appellent les militants et sympathisants à se mobiliser davantage pour être mieux préparés à mener les batailles pour la libération des otages de Macky Sall », lit-on dans la déclaration.

Pour rappel, avec cette condamnation, Ousmane Sonko reste éligible. En effet, s’il avait été condamné à « plus de trois mois d’emprisonnement sans sursis ou à une peine d’emprisonnement d’une durée supérieure à six mois avec sursis », l’opposant aurait pu voir son nom retiré des listes électorales « pour une durée de cinq ans ».

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