Débaptisation des rues par la Cour suprême : Sonko dément

Selon la presse, la Chambre administrative de la haute juridiction a rendu, hier, sa décision relative au recours effectué par le Préfet de Ziguinchor relatif à la décision du maire de la ville éponyme consistant à rebaptiser certaines rues de la localité. Sur sa page Facebook, Ousmane Sonko a démenti l'information. Pulse vous livre intégralement le post du maire de Ziguinchor.

Rues de Ziguinchor

"Selon une certaine presse, le Conseil municipal de Ziguinchor aurait été débouté par la Cour suprême suite à un recours du préfet, contre sa décision datant de plus de 9 mois de renommer quatre rues de la ville. Curieux pays où c’est la presse qui apprend à un maire l’aboutissement d’une procédure judiciaire concernant sa commune, dont il n’a jamais été informé de l’existence auparavant.

Je tiens à préciser que :

- le délai prévu pour un recours en annulation d’une délibération d’un conseil municipal est de deux mois après sa transmission ;

- la Cour dispose alors d’un délai d’un mois au maximum pour statuer ;

- le préfet doit obligatoirement notifier au maire sa saisine avec les motivations ;

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- le maire présente alors ses conclusions à la juridiction administrative.

Rien de tout cela n’a été fait. Et voilà qu’on nous annonce en grand titre une décision de la Cour suprême.

Si celle-ci existe réellement, nous attendons qu’elle nous soit notifiée pour la contester par voie de rabat d’arrêt car elle serait illégale.

En attendant, les Avenues du TIRAILLEUR AFRICAIN, SÉLÉKI 1886, THIAROYE 44 et de la PAIX restent décolonisées et gardent leurs nouvelles dénominations."

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