'Importante' déclaration de Ousmane Sonko, cet après-midi

Le leader de Pastef/Les Patriotes va faire une importante déclaration, cet après-midi.

Ousmane Sonko en conférence de presse, le 19 janvier 2023

Ousmane Sonko sort du bois. Silence depuis son hospitalisation le 16 mars 2023 à la Clinique Suma Assisatance, le maire de Ziguinchor va s'adresser aux Sénégalais. "Importante déclaration du président Ousmane SONKO cet après-midi", a-t-il écrit sur sa page Facebook, visitée par Pulse. Que va-t-il dire ?

Sa déclaration intervient à deux jours de son procès en diffamation qui l'oppose à Mame Mbaye Niang. Mais elle coïncide également avec l'interdiction des manifestations de Yewwi Askan Wi prévue aujourd'hui et demain.

Aussi, entre ce mardi et mercredi, les 6 procureurs généraux du pays vont prendre la parole pour commenter les actualités judiciaires en rapport évidemment aux évènements du 16 mars dernier.

Les PG de Dakar, Thiès et Ziguinchor vont tenir des conférences de presse alors que ceux de Saint-Louis, Tambacounda et Kaolack, régions peu touchées par les manifestations politiques, vont faire des communiqués de presse.

ADVERTISEMENT

Ce matin, c’est le Procureur général près la Cour d’appel de Dakar qui va ouvrir le bal. Après Ibrahima Bakhoum, les Pg des autres ressorts feront également une sortie demain : il s’agit de Assane Ndiaye de la Cour d’appel de Thiès et Saliou Mbaye de Ziguinchor, qui animeront aussi des conférences de presse.

Alors que ceux de Saint-Louis, de Tambacounda et Kaolack se contenteront de faire des communiqués de presse pour faire le point de la situation de leur ressort.

Ces communications sont liées aux derniers événements politiques dont l’origine est la comparution de M. Ousmane Sonko après une plainte de Mame Mbaye Niang pour diffamation. A la suite des manifestations du 16 mars, la police et la gendarmerie ont procédé à plusieurs centaines d’arrestations de militants, responsables politiques du parti Pastef et aussi de pillards qui ont été envoyés en instruction.

Depuis deux semaines, les cabinets des juges d’instruction tournent à plein régime avec l’ouverture d’une centaine d’informations judiciaires. Si certains ont été placés sous mandat de dépôt, d’autres ont été mis sous contrôle judicaire assorti du port d’un bracelet électronique. Les chefs d’inculpation retenus sont lourds : atteinte à la sûreté de l’Etat, incitation à la violence et appel à l’insurrection.

ADVERTISEMENT

Témoin d'un événement? Contactez-nous directement sur nos réseaux sociaux ou via:

Email: temoin@pulse.sn

ADVERTISEMENT