Donald Trump est ainsi fidèle à sa logique. Il ne considère pas l’Amérique comme le plus grand pays démocratique au monde. Il considère son pays comme les « pays communistes », une sorte de « pays de merde », comme il traite de façon si condescendante nos États africains habitués des « maldonnes démocratiques ».
Il a plaidé non coupable mardi. C'était dans le dossier de détention illégale de documents classifiés.
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Le leader du « Grand Old Party » fonce dans l'irrévérence, le déni et la défiance. Il n'a aucune chance de vaincre dans une Amérique aux piliers bien tenus. Contrairement à chez nous, la justice juste n’est pas un vain mot chez l’Oncle Sam. Son indépendance ne souffre d’aucune contestation.
L’équilibre des pouvoirs est une donne qui fait face à d’éventuels dysfonctionnements. Le pouvoir arrête le pouvoir. Impossible d’abuser du pouvoir comme on le note ici et là. Trump si prompt à déverser sa bile sur nous, n’est qu’un populiste aux discours décousus. Il risque d’être encore le champion de son parti les Républicains miné par des contradictions qui grippent sa machine.
L’ex-président qui pourrait être emprisonné utilise les procédures judiciaires à des fins politiques. Il peut en tirer des dividendes dans le court terme mais il n'est pas évident qu’il s’en tire à bon compte. Il risque de couler avec sa formation politique dont beaucoup de figures emblématiques le soutiennent par pur sectarisme.