Khalifa Sall : 'je serai président de la République'

Ce n'est pas seulement une prophétie, mais une assurance. "Je serai président de la République", garantit Khalifa Sall sur le plateau de Sud FM.

Khalifa Sall, leader de Taxawu Senegal

La Présidentielle de 2024 ne se fera pas sans Khalifa Sall. Invité de l’émission « Grand Format de Sud FM », Khalifa Sall a annoncé qu’il sera candidat à la Présidentielle de 2024. Et non seulement sa candidature sera entérinée mais il deviendra président de la République.

« Quand je m’engageais en politique, ce n’est pas pour être élu. C’était adhérer à une ambition, une cause, me battre pour mon pays. J’aurais pu être charretier, gardien, ministre, président, ce n’était pas mon problème. Je croyais en une idée, à un projet de société, j’ai adhéré. Là, je veux être président de la République et je le serai », a-t-il dit, avec assurance. Avant d'ajouter : « Inch Allah, je serai candidat et je battrais n’importe lequel des candidats. Donc, je serai président de la République. »

Alors qu'il faut une loi d’amnistie pour qu'il soit éligible, Khalifa Sall compte se battre pour faire valider sa candidature : « Nous sommes en train de nous donner les moyens de le régler. Je ne le dis pas ici. Vous oubliez que quand on me mettait en prison, j’étais responsable socialiste, j’étais membre de Benno Bokk Yaakaar, j’étais dans le pouvoir, je n’ai pas négocié. Aujourd’hui, je suis hors du pouvoir, le Ps m’a renvoyé. Je suis dans l’opposition. J’ai été écarté politiquement, je me battrais politiquement et vous savez que le contexte actuel est favorable à ce que je dis mais je ne vais rien déflorer. Ça veut dire que de la même manière que j’ai été mis dans cette situation, nous nous battrons pour qu’une autre situation soit créée. Mais ce que je peux vous garantir, c’est que je serai candidat.»

L'ex-maire de Dakar temporise : « ce n’est pas parce que ma liberté était en jeu que je dois violer les textes de la République. Le devoir de recevabilité, il sera toujours possible de le faire parce que, je ne sais pas qui sera le prochain président mais on lui demandera de déclassifier le rapport. Pourquoi dois-je avoir peur de la prison et je viole les textes auxquels je crois ? Pour rien au monde, je le ferai. Tous mes amis m’avaient demandé de publier le rapport, j’ai refusé. J’ai préféré aller en prison plutôt que de violer les textes de l’Etat. »

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