Les complaintes contre le gouvernement sénégalais devant la CPI s'intensifient. Après Juan Branco qui compte traduire les autorités du régime devant cette juridiction internationale, des Sénégalais venant de la Suisse, d'Espagne, de New York, de Bruxelle, des Pays-Bas et du Canada se sont rassemblés devant la CPI.
Des Sénégalais de la diaspora se sont mobilisés devant la Cour pénale internationale (CPI) pour manifester contre l'injustice au Sénégal.
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Ils exigent la libération des détenus politiques, la justice pour les morts. Ils ont également demandé la démission du président Macky Sall. Ils comptent continuer le combat et exigent la participation du leader de Pastef Ousmane Sonko à l'élection présidentielle de 2024.
L’avocat français Juan Branco annonce avoir saisi le procureur de la CPI pour crimes contre l’humanité. Outre le président Macky Sall, une centaine de ministres, d’officiers et de dignitaires sénégalais sont visés.
« Je suis l’avocat de nombreuses parties civiles sénégalaises et, pour certaines, françaises. Nous avons recueilli 4 000 éléments de preuve vérifiés depuis mars 2021, dont 710 ont été conservés dans le cadre de cette procédure », a indiqué l’avocat français Juan Branco lors d’une conférence de presse tenue à Paris ce 22 juin, à l’hôtel Royal Monceau.
Dans un entretien accordé à France 24 et RFI, Aïssata Tall Sall a qualifié de « puérile et ridicule » la plainte déposée pour « crimes contre l’humanité » contre Macky Sall non sans estimer que le président sénégalais a « incontestablement » le droit d’être candidat à sa propre succession en 2024.