Nous sommes nombreux à penser qu'il ne s'agit pas du maillot national qui vaut tous les sacrifices. Ce maillot qui doit être fièrement porté pour représenter dignement le pays sur tous les plans. Ce «mouillage» de maillot qui permet un épanouissement et un «Sénégal qui gagne».
Il a donc menacé ceux-là qui « ne mouillent pas le maillot ». De quel maillot s'agit-il ?
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Oui le président leader d'une coalition malmenée après des élections législatives éprouvantes pour son camp, demande à ses combattants de «mouiller le maillot» pour le défendre, car dit-il, il est attaqué de partout.
Son travail doit être exhibé, ses réalisations mises en exergue. Et tous devraient savoir qu’il est bon, qu’il est beau, qu’il est un véritable guerrier fait pour diriger. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que Macky Sall réfléchit et réagit ainsi.
Lors des élections locales de 2014, il a clairement demandé à tous les directeurs et ministres de s’investir politiquement sur le terrain et gare à celui qui perd dans son fief. Les bureaux furent fermés, l’administration et le pays au ralenti.
Le Sénégal est à l’arrêt. La même situation va se reproduire jusqu’en 2024. Le temps du fast-track est bien derrière nous. Sall ne veut aucunement admettre qu'il a échoué depuis qu’il a quitté le chemin de la « gouvernance sobre et vertueuse », depuis que « la patrie avant le parti » n’est plus de mise.
Ses nombreuses infrastructures, ses réalisations sociales ont été englouties par une manière politicienne de gérer un pays qui lui a tout donné.Il n’a pas su profiter de son aura de 2012 pour changer drastiquement les choses.Il a préféré pérenniser des pratiques désuètes qui ont eu raison d’Abdoulaye Wade.
Maintenant, ses soutiens et autres saltimbanques ne peuvent rien lui apporter. Lui seul détient la solution pour terminer son mandat en beauté. Il a encore les moyens pour entamer une réconciliation avec le peuple sénégalais et et sortir par la grande porte.