L’affaire Ousmane Sonko-Adji Sarr n'a été que le miroir qui nous renvoie notre propre image. Le révélateur d'une société riche en délation. Ici, on aime humilier, réduire à néant, rabaisser, tuer et enterrer.
Depuis février-mars 2021 et même avant, nous sommes dans les caniveaux avec un espace public lieu de manifestations de violences verbales, où se déversaient, se déversent encore des insanités, des choses abjectes entre acteurs.
Ousmane Sonko répond à l'appel du président Macky Sall pour lutter contre la pandémie de Covid-19 en mars 2020
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La situation actuelle n'est dés lors qu’une suite logique malheureuse d’événements nauséabonds. Et ça va durer. Ça perdure. Les récents événements sont assez illustratifs d’une crise profondément ancrée.
Des violences inouïes, une colère qui gronde et ne se tait pas. Nous sommes exposés aux mêmes situations déplorables que vivent d’autres pays surtout en Afrique. Que notre Justice peu indépendante nous expose.
Que la tenace perception selon laquelle, le président dicte sa loi à la justice, est en grande partie à l’origine d’une situation délétère. Qu’il y a des dizaines de morts à cause d’une sale histoire de fesses, de maladresses du pouvoir qui valide de plus en plus la thèse du complot.
Qu’ils sachent que nous devons tous ensemble œuvrer sans relâche pour que pareilles situations ne se reproduisent. Pour cela, il faut qu’on évite les combats d’arrière-garde qui ne profitent qu’aux seconds couteaux.
