Sonko-Macky : la volonté, la loi et la tempête…

«La mesure de retrait du nom de Ousmane Sonko des listes électorales est fondée sur une décision de justice qui ne figure plus dans l'ordonnancement juridique ; elle est par conséquent irrégulière et encourt l’annulation ». Le juge Ousmane Racine Thione a voulu être explicite au moment de rendre sa décision. Pour être plus simple, il indique clairement que le leader de Pastef doit retirer ses fiches pour le parrainage et se présenter à la présidentielle.

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Désigné pour la tâche, le Président du Tribunal d'Instance Hors-Classe a ainsi résisté et tenu l'audience, tout comme Sabassy Faye, dans la petite salle ordinaire des audiences de sa juridiction en refusant la grande salle 4, « historiquement la salle d'accouchement des horreurs judiciaires et des monstres juridiques», ironise Me Cheikh Khoureyssi Ba.

L’avocat membre de la défense d’ Ousmane Sonko est d’avis qu’ il s'agissait pour le juge du fond de « passer au scanner » l'affaire Sweet Beauty, non pas pour la rejuger - ce qui n'entre pas dans le périmètre de ses pouvoirs - mais pour vérifier si elle méritait encore de pourrir l'atmosphère en prolongeant ses effets pervers jusque dans la liste des candidats autorisés à briguer les suffrages pour la présidentielle qui se profile dans quelques semaines.

Le droit à été dit à Ziguinchor et à Dakar. Maintenant reste à savoir s’il va être appliqué. C’est très peu probable si l’on regarde de près la posture des gouvernants. « Malheur à ceux qui, après avoir semé le vent, comptent sur la justice pour ne pas récolter la tempête. La tempête ils l’auront ! ». Encore un rappel de Me Khoureyssi Ba qui n’est pas qu’un avocat.

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