Une démocratie de façade…

On lui reproche d'avoir publié un document déjà publié et relayé par des centaines de Sénégalais qui suivent l’avocat français d'Ousmane Sonko. Juan Branco qui assume son fait, dénonce à juste titre une manière si flagrante de gérer de façon boiteuse des dossiers judiciaires. Deux poids, deux mesures.

Une pauvre dame Fatimata Kane, est elle-aussi victime de cette lettre confidentielle  partagée et vite supprimée.  Elle aussi a été déférée. La gravité de l’heure se confirme. Le constat est alarmant. 

Dans les démocraties de façade, on emprisonne les gens pour des "partages" de documents "confidentiels" mais on épargne ceux qui se sont partagés une partie des 1000 milliards en pleine Covid.  Mettre fin aux dysfonctionnements, aux légèretés qui font que les documents supposés confidentiels  se retrouvent partout, c'est mieux que d'emprisonner des citoyens "partageurs". 

Dans un pays irréel, on prend souvent l'ombre pour la proie. C'est la solution la plus facile qui empêche de voir l'ampleur des dégâts dans une administration fortement chahutée, beaucoup politisée. Elle est devenue méconnaissable. On l’a tuée