Adja Thiaré Diaw fait son coming-out : 'je suis lesbienne'

Le mannequin Adja Thiaré Diaw qui avait accusé Kalifone Sall de viol s'est confiée sur la lesbophobie dont elle est victime.

Adja Thiaré Diaw (via Instagram)

Adja Thiaré Diaw fait des confidences sur son orientation sexuelle. "Je suis lesbienne", a confié la jeune femme affirmant que son orientation sexuelle est le principal mobile de l’agression dont elle a été victime de la part de l’influenceur Kalifone Sall.

“La lesbophobie et les violences faites aux lesbiennes sont tellement courantes. Si Kaliphone Sall m’a violé et frappé c’est parce qu’il a une haine contre les lesbiennes. Il savait que j’étais lesbienne, ça ne l’a pas empêché de me violer. Cette haine l’a poussé à me frapper, jusqu’à la mort."

Elle ajoute : "Car oui son but été de me tuer. Mais comme quoi il n'est pas Dieu. Si je suis vivante, c’est parce que Dieu est tellement puissant. Musulman mais vous violez des femmes et les battez à mort parce qu’elles ne veulent pas de vous”.

Sur sa page Instagram, Adja Thiaré Diaw raconte les violences qu'elle a subi de la part des hommes depuis son arrivée au Sénégal : ”J’ai subi tellement d'agressions de ce genre. Et souvent de personnes que je croyais connaître. Souvent les gens ne sont pas ce qu’ils paraissent être”.

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Sur sa page toujours, elle publie des captures de discussion avec des hommes, des numéros de téléphones et des profils d’hommes qu'elle dénonce et traite d’agresseurs.

"Je m'éloigne des hommes"

Adja Thiaré a été durement battue par Kalifone qui lui a causé des blessures ayant entraîné une ITT de 8 jours. Le visage balafré, Adja Thiaré expliquait sa mésaventure : "J’ai beaucoup entendu parler des violences sexuelles et de femmes battues. Je viens d’être la victime d’un homme malade. A présent, je m’éloigne des hommes. Je ne veux plus entendre parler de vous. Un appel et j’ai été sauvée. Et sans cet appel. Aujourd’hui, je ne serai plus. Cette affaire ne restera pas impunie. J’ai honte de monter mon visage. Il m’a tout enlevé. Ma joie de vivre. Tout. Moi qui aimais me regarder devant le miroir. Je n’ose plus. Cet homme est connu dans le Sénégal. Il s’appelle Kaliphone Sall. Et il ne s’échappera pas. Le pire c’est ce gardien qui le voyait me frapper. Il n’a pas bougé d’un iota. Je l’ai supplié d’appeler ma mère ou la police. Il n’a rien fait."

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