Une dame, une pauvre dame qui y a perdu la vie pour cause de négligence, de manque de rigueur, de cupidité, de manque de professionnalisme, d'impolitesse, de manque d'empathie. Les défaillances sont remarquables, les responsabilités partagées. Au-delà du comportement très peu catholique des soignants, il y a cette désinvolture étatique qui nourrit toutes les bêtises, tous les excès, toute l'indiscipline.
Ce qui s’est passé à l’hôpital Amadou Sakhir Mbaye de Louga est douloureux et inadmissible.
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La santé est on ne peut plus importante pour être si négligée dans un pays qui veut être sérieux. Trop de laisser-aller ! Trop de pilotage-à-vue ! La pandémie de la Covid-19 qui devrait être une occasion idéale pour enfin améliorer notre plateau médical a été très mal exploitée. Des milliards dépensés dans des conditions lugubres sans aucun impact sur les conditions des malades et sur les infrastructures hospitalières.
Il y a certes des hôpitaux construits et inaugurés en grande pompe mais, on n’a pas encore senti leur utilité. Astou Sokhna est décédée à cause de tous ces facteurs. Il y a partout des victimes de ce système moribond qui nage dans une, médiocrité sans nom. Le chef de l’État a encore annoncé des mesures et des sanctions. Tout le monde crie sa rage.
Mais hélas, chez nous, l'indignation souvent collective et bruyante ne dure que le temps d'une rose. On tourne vite la page pour s'adonner aux mêmes pratiques qui sont à l'origine de nos malheurs. Il y a tellement de drames qui se ressemblent.
En Côte d’Ivoire, le Premier ministre Patrick Achi a remis sa démission au président Alassane Ouattara mercredi 13 avril 2022 à l'ouverture d'un Conseil des ministres. Décidément Ouattara est un « premier ministrivore ». Qui sera le prochain sur la liste ? Rendez-vous : la semaine prochaine.
