Heurts d’Ukraine, heures de Guédiawaye…

L’Union africaine qui n'a manifestement pas voulu prendre parti dans la guerre en Ukraine, a jugé nécessaire de dénoncer un traitement injuste infligé aux Africains par des autorités ukrainiennes. Soupçonnant de racisme les tenants du pouvoir de ce pays envahi par une armée russe qui veut régenter à sa guise le pays d'autrui.

Les pays africains ont commencé à évacuer les citoyens bloqués en Ukraine

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« Ils passent par ordre d’arrivée, mais surtout par ordre de priorité », croit rectifier l'ambassadeur de l’Ukraine au Sénégal. Dans des propos rapportés par Dakaractu, il estime qu’ « il y a trois catégories qui ont le droit prioritaire de passer, les femmes, les enfants, les blessés. Et tout le reste doit patienter ». Avant de faire savoir qu’il n’y a aucune différence observée dans les droits de passage.

Pourtant, l’Union Africaine dans un communiqué signé par son Président Macky Sall et celui qui dirige la Commission de cette instance Moussa Faki Mahamat, se préoccupe « des informations rapportées selon lesquelles les citoyens africains, se trouvant du côté ukrainien de la frontière, se verraient refuser le droit de traverser la frontière pour se mettre en sécurité ». Un traitement « différent inacceptable » « choquant et raciste et violerait le droit international ».

Une position qui ne manque pas de curiosités si l’on sait que c'est riche en conditionnel. Est-il rigoureux de relayer de telles informations sans pour autant s’assurer de leur véracité ? L’UA n’a-t-elle pas des canaux crédibles pour des informations fiables sur le théâtre des opérations ? Si tel n’est pas le cas, est-il nécessaire de faire un communiqué juste pour des spéculations ? La réaction de l’ Ambassade de Pologne à Dakar qualifiant de « fake news » ces informations, montre aussi assez la légèreté du document de l’UA.

Du lourd chez Aliou Sall. L’élection du Conseil municipal de Guédiawaye va se tenir ce mercredi. Ahmed Aïdara devra certes jouer le jeu pour éviter de s’exposer inutilement et prêter le flanc à ses adversaires mais le pouvoir a intérêt à ne pas montrer une image de mauvais perdant. Certains militent même pour l’installation d’une délégation spéciale.

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Ce qui serait interprétée à tort ou à raison comme une volonté de soutenir un "frère de", défait. Le grand frère qui vient au chevet de son ràk, frère. Sur le plan purement politique, ça peut être très contre-productif. Déjà Yewwi Ascan Wi tient « pour responsable toute personne, quel que soit son niveau de responsabilité, cherchant à porter atteinte à l’exercice des pouvoirs du maire de la ville de Guédiawaye… ».

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