Le ressortissant guinéen, M. D. Diallo domicilié à Saly Portudal avec son épouse, H. Barry, depuis quelques années, le boutiquier vient de tuer son compatriote I. Diallo. Lequel entretenait une relation amoureuse avec l’épouse du boutiquier.
La communauté guinéenne basée sur la Petite-Côte est secouée par un crime passionnel.
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Lundi passé, à 22 heures, après avoir servi le dîner à son époux, H. Barry demande à celui-ci, l’autorisation de s’absenter momentanément, rapporte L'OBS. Sous prétexte qu’elle doit aller présenter ses condoléances à une des amies, dont la maman est décédée.
Une permission que le boutiquier lui accorde. Seulement, ayant déjà eu écho des relations adutérines entre son épouse et un de leurs compatriotes, il ferme son commerce juste après le départ de sa femme qu’il va discrétement suivre.
Après quelques minutes de trajet à bord de son véhicule, le boutiquier aperçoit dans une des ruelles de Saly Portudal sa femme sur la moto de son amant. Très en colère, M. D. Diallo décide alors de les suivre pour avoir une idée de leur destination finale.
Il se rend très vite compte que le «couple» se rend au domicile de I. Diallo. Ne pouvant plus contenir sa colère, le boutiquier appuie sur l’accélérateur et fonce sur la moto de son rival qu’il percute violemment.
Les deux passagers de la moto se renversent dans le décor. Loin de lâcher prise, il s’attaque sauvagement à l’amant de sa femme au moment où cette dernière, grièvement blessée, commence à se vider de son sang.
Le boutiquier s’acharne sur son rival, déjà à terre, avec de grosses pierres. Pis, M. D. Diallo vise les parties intimes d’I. Diallo, lui causant de graves blessures. La dame H. Barry et son amant I. Diallo n’ont dû leur salut qu’à l’intervention de passants qui ont séparé les deux hommes et avisé la police de Saly Portudal.
Les deux blessés conduits aux Urgences de l’hôpital Thierno Mouhamadoul Mansour Barro de Mbour, l’amant de la dame mariée y décédera le lendemain. Informé de la mort de son rival, M. D. Diallo, en garde à vue, passe aux aveux, reconnaît tous les faits à lui reprochés.
Le mis en cause s’empresse ensuite de dérouler aux enquêteurs tout le film de ce crime passionnel. Soutenant avoir agi sous le coup de la jalousie, le boutiquier impute son comportement violent à son épouse qui lui a menti sur sa destination nocturne. Il dit cependant avoir regretté son acte.
Au terme de sa durée légale de garde à vue, le ressortissant guinéen a été déféré avant-hier au parquet de Mbour, pour homicide volontaire. H. Barry, sa femme, a finalement rejoint son domicile conjugal.