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Karack : Oustaz Diallo risque cinq ans de prison pour acte contre nature

Le maître coranique Ousmane Diallo surpris sur un jeune garçon de 16 ans à la mosquée de Karack dit avoir agi sous l’emprise d’un djinn.
chapelet imam islam musulman
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Oustaz Ousmane Diallo a été jugé hier, au tribunal des Flagrants délits. Il risque de passer 5 ans en prison.

A la barre, le prévenu âgé de 35 ans qui avait été surpris sur un mineur (16 ans) au niveau de la terrasse de la mosquée de Baobab a encore accusé "les mauvais esprits" pour se défendre.

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"On était en train d'apprendre le Coran au moment où la foule nous rejoignait sur la terrasse. J'assure la sécurité de la mosquée. Je ne fais qu'enseigner le Coran et adorer le Seigneur", s'est-il défendu. Lorsque le juge lui a dit qu'il a visionné la vidéo et qu'il était sur son partenaire sexuel, l'homosexuel présumé a campé sur sa position. "Je n'apparais pas sur les images", a-t-il rétorqué.

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Mais, face à la représentante de parquet, le maître coranique qui passait du coq à l'âne, a plaidé coupable. 

Il explique qu'il était sorti pour acheter du café à l'heure de la demi-finale de la Coupe d'Afrique, Sénégal vs Burkina Faso. 

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Sur l'avenue Bourguiba, il croise le ressortissant guinéen, D. Camara, lequel a débarqué récemment à Dakar. 

Lors de leurs échanges, il découvre que l'adolescent était habité par des djinns. C'est ainsi qu'il l'a invité dans la mosquée pour le soigner. Mais, une fois sur la terrasse, vers 20h, les démons du jeune garçon l'ont atteint, quand il a commencé à réciter des versets de Coran dans ses oreilles. "C'est ce qui m'a poussé à coucher avec lui. Je n'étais pas maître de mes actes", s'est-il dédouané.

Interrogé sur sa santé mentale, le prévenu déclare qu'il est atteint souvent de surmenage, parce qu'il passe le plus clair de son temps à lire le livre saint. "Je prends des médicaments pour dormir", a-t-il laissé entendre.

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Un argument qui n'a pas convaincu le parquet. Le délibéré est attendu le 8 mars prochain.

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