Suite à une ordonnance d’expulsion, son épouse a été contrainte de libérer leur résidence située en centre-ville (Dakar), qu’ils occupaient grâce aux avantages accordés par l’administration précédente. La date butoir du 31 octobre ayant été atteinte, la famille a déménagé.
L'Observateur dans sa publication de ce mercredi, informe que désormais, la villa revient sous l’autorité de l’État, plus précisément de la Primature puisqu’elle avait été mise à disposition par la primature de l’époque.
Quant à l’enquête en cours ouverte, le Doyen des juges n’a pas encore fixé de date pour l’audition de Jérôme Bandiaky. Celui-ci fait face à des accusations de "détention d’armes sans autorisation, d'escroquerie envers l’État, et d’usurpation de fonction."
Cependant, le mis en cause conteste la plupart de ces charges, affirmant que les avantages tels que la maison et le passeport diplomatique lui avaient été légitimement octroyés par l’ancien régime. Il admet la possession des armes, mais assure avoir une justification.
Malgré ses dénégations, le nouveau régime a entrepris le retrait de tous les privilèges qui lui avaient été accordés.