Ndeye Ngoné Mbengue a traduit en justice son fils, Mouhamed Rassoul Sembene. Étudiant en mécanique, depuis quelques années, l'étudiant est sous une influence néfaste. Entre drogue, vol et violence à l’encontre de sa maman, dès 17 ans, il a commencé à flirter avec les affres de la justice, relate SourceA.
M. R. Sembene, étudiant, est traduit en justice à deux reprises par sa mère, Ndeye Ngoné Mbengue. Sous l’emprise de la drogue, le jeune homme de 20 ans lui menait la vie dure.
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Interné à l’hôpital psychiatrique de Thiaroye, Mouhamed a tenté de mettre fin à ses jours. Lasses de la mauvaise conduite du patient, les blouses blanches l’ont renvoyé chez lui et c’était partie remise. Il sera exclu du collège ainsi que de son école privée avant que sa mère lui paie une formation en mécanique dans un établissement de la place. Mais c’est loin d’être suffisant pour le petit insolent qui, après s’être heurté au refus du visa pour les Etats Unis n’a qu’une idée en tête. Prendre une pirogue pour rejoindre l’Europe. La dame Mbengue qui lui oppose un refus catégorique, essuie toutes controverses.
Sous l’assistance de sa bande, Mouhamed Sembène subtilise la coffre d’une valeur estimée à 7 millions avant de s’octroyer un séjour à l’hôtel Radisson. Impuissante face à la situation, sa daronne passe l’éponge espérant un changement de sa part. Mais c’est sans compter sur son cadet qui anime son quotidien de brutalités et menaces.
Le jour de son interpellation, sous l’emprise de la drogue, il s’est introduit dans le salon. Il a étranglé sa mère qui est secourue de justesse par les voisins. Attrait à la barre du tribunal d’instance de Dakar, pour les chefs de violences, injures Mouhamed Rassoul Sembène reconnaît les faits.
Cependant , sa mère ne se fait pas prier pour revenir à la charge. Elle martèle : «Il a été au collège cathédrale. Là aussi, il a été renvoyé. Avec sa bande, il volé ma carte bancaire pour jouer à xbet. Il n’épargne pas les femmes de ménage et refuse de manger avec elles. Quand on lui sert à manger, il jette l’assiette. Il les violente. Quand j’essaie de le raisonner, il me traite de tous les noms d’oiseaux. Il m’a étranglé à deux reprises. Quand je m’enferme dans ma chambre, il défonce la porte et prend tout ce qu’il trouve. La dernière fois, j’étais assise en train de pleurer toute la journée. Il est venu me brutalisé avant de me traiter de tous les noms d’oiseaux. Je lui ai amené à l’hôpital de Thiaroye où il a fait une tentative de suicide. J’accepte d’avoir échoué. Qu’il rentre chez son père ».
Toutefois, la représentante du procureur requiert 6 mois ferme contre le prévenu qui reste inerte face au récit de sa mère. « Je jure de ne plus utiliser de drogue. Je vais continuer mon traitement », balance d’emblée Mouhamed. Malgré son mea culpa, Mouhamed Rassoul Sembène est reconnu coupable des chefs d’accusation. Il a écopé de trois d’emprisonnement ferme avec une amende de 20 000 F Cfa