Le drame est survenu dans la ville de Saint-Louis. Une violente explosion a causé la mort tragique de deux jeunes talibés. A l’origine de cette scène d’horreur, l’explosion d’une cuve qui, bien que datant de l’époque coloniale, renfermait du carburant. La puissance de l’explosion est telle que les deux défunts garçons ont été projetés sur plusieurs mètres.
L'Observateur rejoue le film "effroyable" ’de l'explosion d’une citerne qui a emporté deux morts enfants talibés.
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Le corps sans vie d’un jeune talibé, projeté sur une vingtaine de mètres, baigne dans une mare de sang qui laisse apparaître ses entrailles. Vêtu d’un pantalon jean noir et d’un pullover marron, le défunt gît à même un sol fait de carreaux cassés.
Après avoir sécurisé cette scène difficile, les policiers et les sapeurs-pompiers vont avoir droit à une autre scène d’horreur. La seconde victime (un autre jeune talibé) est retrouvée dans la chambre à coucher d’une maison au toit en tuile. Comment le défunt a pu se retrouver dans cette maison distante d’une centaine de mètres du lieu de l’explosion ?
Les constats d’usage de la police ont permis de savoir que cette seconde victime a été projetée sur environ 130 mètres, par la puissance de l’explosion qui l’a d’abord éjectée sur plusieurs mètres en hauteur. Son corps va lourdement chuter sur la toiture d’une chambre qu’il a endommagée, avant de choir dans ladite chambre, au grand dam des occupants pris de court», révèlent des sources de L'OBS. La victime vêtue d’une culotte rouge, un pantalon gris et un tee-shirt noir, allongée sur une natte, jouxtant une armoire.
Les causes de l'explosion ?
Quelle est l’origine de l’explosion ? Qui est l’auteur des faits ? Ce sont autant de questions pour le moment sans réponses que les policiers de l’île de Saint-Louis s’évertuent à élucider. Dans la foulée, soufflent des interlocuteurs du journal, les enquêteurs qui pourraient ratisser plus large, tenteront de situer la responsabilité pénale de la maîtresse des lieux, pour avoir entrepris ces travaux à haut risque, «sans autorisation spécifique et sans confier les travaux à une structure qualifiée…
Des investigations qui ont permis de savoir que la scène de l’explosion est un terrain qui renfermait deux cuves à carburant enfouies sur le site à l’époque coloniale. Les cuves étaient, selon des sources avisées, utilisées à l’époque pour ravitailler en carburant, les navires des colons. Après les années d’indépendance, les cuves qui n’avaient pas été entièrement vidées de leur contenu, seront abandonnées enfouies sur ce site.