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La machine judiciaire s’emballe dans l’affaire du scandale Miss Sénégal 2020 présumée victime de viol.
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L'affaire tient tout le Sénégal en haleine depuis une semaine. Fatima Dione, 21 ans, qui a remporté le concours de beauté Miss Sénégal 2020, se dit victime de viol. Pis, elle s'en est sortie avec une grossesse dont elle ignore l'auteur. Des révélations qui ont attiré un tsunami de critiques sur le comité d'organisation dudit concours national de beauté, d'autant plus que les langues ont commencé à se délier avec d'autres témoignages de victimes d'abus sexuels et de harcèlement.
Amina Badiane, présidente du Comité d'organisation Miss Sénégal, a porté plainte hier contre Mariama Kébé alias Mamico, administratrice du groupe Facebook «Femmes chics». Pour rappel Mariama Kébé a organisé des « directs » sur les réseaux sociaux accablants le comité Miss Sénégal. Des Miss régionales et certaines Miss Labado ont raconté leur cauchemar lors de leurs différentes compétitions citant nommément Amina Badiane et quelques membres du comité d'organisation. Amina Badiane qui compte laver son honneur, poursuivre ses détracteurs pour dénonciations calomnieuses, mise en danger de la vie d’autrui et diffamation. Une décision prise surtout à cause du retrait de certains de ses partenaires et sponsors. Elle compte mener le combat jusqu’au bout pour tirer toute cette histoire au clair. La patronne de Miss Sénégal a été lynchée sur les réseaux sociaux pour apologie du viol.
UNE EX-MISS A DÉJA DÉPOSÉ SA PLAINTE
Une autre plainte a atterri sur la table des enquêteurs de la Division de la cybercriminalité (DSC). Tout ce que l’on sait pour le moment est qu’une ancienne Miss a porté plainte dans le cadre d’une affaire rocambolesque d’usurpation d’identité.
Pour sa part, L'Ong islamique Jamra, qui s'érige en défenseur des valeurs morales, annonce qu'elle déposera plainte ce jeudi pour faire toute la lumière sur les accusations qui visent le comité d'organisation de Miss Sénégal. En attendant, Mame Mactar Guèye et Cie mettent en garde "les saï-saï à col blanc" qui tenteraient d' "entraver l'action judiciaire sur ce sulfureux dossier qui est une honte pour le patrimoine culturel sénégalais". Jamra d'ajouter, de façon énigmatique : "Un tonton saï-saï averti en vaut...trois".