Le vigile B. Sow a joué un rôle très important dans les séries de braquages à Sangalkam. C'est dans la nuit du 29 septembre 2018 que les éléments de la brigade de Sangalkam ont été informés d'une série de braquages qui a eu lieu dans leur zone de compétence à 4 heure du matin. Au nombre de 13, les assaillants ont attaqué deux magasins.
L'agent de sécurité, B. Sow risque 5 ans de prison pour "complicité de vol en bande organisée avec arme".
Lire Aussi
Mais, ils sont sortis bredouille. Car ils n'ont volé qu'une cisaille dans la boutique de quincaillerie. Par la suite, les malfaiteurs ont visité deux maisons où ils ont dérobé les montants de 300 mille et 700 mille francs après avoir malmené les occupants des deux villas.
Mais, il ressort de l'exploitation des images de la caméra de surveillance que l'agent de sécurité B. Sow, gardien des magasins, a échangé brièvement avec les malfaiteurs, avant que ces derniers ne s'engouffrent dans leur véhicule pour rejoindre les deux résidences.
C'est ce comportement suspect qui a poussé les gendarmes à mettre le grappin sur le vigile. Mais, Boubacar S. a nié avoir joué un rôle dans l'organisation des cambriolages. Il a juste revelé aux enquêteurs le nom d'un des voyous en l'occurrence Abdoulaye Dia. Attrait hier, devant la chambre criminelle de Dakar pour association de malfaiteurs et vol en réunion commis la nuit avec usage d'arme et de véhicule, l'accusé a persisté dans ses dénégations. À l'en croire les malfrats l'avaient menacé avec un couteau. "J'ai travaillé là-bas pendant trois ans. Chaque quinze jours, j'ai un jour de congé, c'est à dire les vendredis. Je percevais chaque mois un salaire de 60.000 francs", fait-il savoir.
Le parquet a ainsi demandé la disqualification du vol en réunion en complicité, avant de requérir cinq ans ferme. Le mis en cause sera édifié le 20 décembre prochain.