Yeumbeul/ Bébé jeté dans un puits : les révélations du mari de la "Awo"

Dans une interview accordée à L'Observateur, il a confié : "Elle demeure mon épouse. Bien qu'elle ait connu dans le passé des troubles mentaux, notamment une dépression post-partum après son accouchement, elle a reçu un traitement et a réussi à se rétablir."

Dieng demeure convaincu que sa femme "était parfaitement lucide au moment de commettre cet acte sur la petite, qui porte le même prénom qu'elle." 

Concernant l'avenir du couple, il a assuré : "Malgré ce qu'elle a fait, elle reste mon épouse et je lui fournirai le soutien nécessaire. La justice sera faite."

Issa Dieng a aussi ajouté : "Jeudi, je suis allé lui rendre visite au commissariat de police de Yeumbeul pour discuter avec elle. Nous avons deux filles ensemble, qui sont actuellement sous la garde de leur grand-mère maternelle."

 En ce qui concerne la santé mentale de sa seconde épouse, la mère en deuil, Dieng s'inquiète. "Sira Bobo Ba est profondément affectée par cette tragédie. Jusqu'à présent, elle peine à comprendre les motivations de sa coépouse, qui a tué son enfant. Ce qui est étonnant, c'est qu'elles n'avaient jamais eu de disputes," explique-t-il.

Bien qu'elle soit une femme de foi, il admet que cet événement laissera des séquelles.

"Je suis là pour la soutenir, tout comme ses sœurs, sa mère et ses frères, afin de l'aider à affronter cette épreuve. Cependant, lorsque tout ce monde sera retourné à ses occupations, elle se retrouvera seule. Perdre son premier bébé de cette manière est une douleur insupportable pour n'importe quelle femme." 

Dieng appelle donc l'État à mettre à leur disposition un psychologue pour prévenir une éventuelle détérioration de la santé mentale de sa seconde épouse.