D’après la rumeur, «Paco Diaz» aurait été égorgé et transpercé de plusieurs coups de couteau. Il n’en serait rien, selon les éléments de l’enquête relayés par Les Échos dans son édition de ce jeudi. «Son ou ses bourreaux ont dû s’acharner à coups d’objet contondant et pointu sur son visage et sur sa tête avec une violence démoniaque, d’où les traces de blessures», corrige une source du journal.
Un jeune homme de 25 ans du nom de Pape Diaw, surnommé «Paco Diaz», a été retrouvé mort dans un bâtiment en construction du quartier Darou Salam 6, à Yeumbeul Comico. Les lieux lui servaient de poulailler; il y élevait des poulets qu’ils vendaient à ses voisins et dans les localités environnantes.
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Les Échos rapporte que la piste du meurtre avec préméditation, conséquence d’un règlement de compte, se précise : la scène du crime ne présente aucune trace de lutte, la pièce est restée intacte.
L’horreur a été découverte par le nommé «Tapha Ginaar», aviculteur comme Pape Diaw. Le journal informe que le jour du drame, peu après 17 heures, il croise la mère de la victime. Cette dernière, partie de Lac Rose, avait rendez-vous avec son fils. Elle était accompagnée de son petit-fils, le garçon de «Paco Diaz».
Arrivée devant le poulailler la dame trouve la porte fermée. Elle tente à plusieurs reprises de joindre l’aviculteur sur son téléphone portable, en vain. C’est ainsi qu’elle fit part de ses inquiétudes à «Tapha Ginaar».
Ce dernier escalade le mur du bâtiment en construction. «Il manque de s’évanouir lorsqu’il découvre Pape Diaw dans sa chambre, allongé sur le lit, une large entaille sur la tête, d’où s’échappait encore un filet de sang, et d’autres blessures au visage», décrit L’Observateur.
Tapha Ginaar sort de la pièce, ouvre la porte du poulailler et partage la mauvaise nouvelle. La mère de la victime constate à son tour l’horreur et pousse des cris de détresse, selon Les Échos. Le voisinage accourt, suivi des hommes du commissaire Cheikh Ahmed Tidiane Diallo de Yeumbeul Comico.
Le téléphone portable du défunt a été trouvé sur place, éteint. «Une découverte de taille qui pourrait éclairer sur les dernières communications du défunt aviculteur», pronostique L’Observateur.