Formule 1 : Max Verstappen dicte sa loi, sur les terres de Ferrari

Pour les 75 ans de la Scuderia Ferrari, les tifosi (supporters italiens) ne rêvaient que d’une seule chose: gagner en Italie, à Monza, sous 53 tours, dans le temple de la vitesse, là où les monoplaces de formule 1 dépassent les 350km/h. Et le décor était planté.

Max Verstappen a remporté le GP d'Italie pour sa 5e victoire consécutive de la saison. Le pilote néerlandais occupe la première place du Championnat du monde 2022.

Charles Leclerc, pilote Ferrari, était en pôle position (première place sur la grille de départ) et son principal concurrent, en l’occurrence Max Verstappen (Leader actuel du Championnat du monde), prenait le départ à la 7e place après avoir écopé d’une pénalité de 5 places lors de la séance de qualification de la veille (samedi 11/09/2022).

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13h03 heure de Dakar (15h03 en Italie) le départ est donné, les fauves sont lâchés.

Bien que sous la pression du britannique Georges Russell, deuxième sur la grille de départ, Charles Leclerc parvient à sortir en tête après le 1er virage et commençait à creuser l’écart sur tous ses poursuivants tour après tour.

En effet, 4 tours après le départ, le prodige néerlandais Max Verstappen (champion du monde en titre) avala ses concurrents un par un et se plaça derrière Charles Leclerc, à un peu plus de 2s. La vraie bataille pouvait alors débuter.

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Verstappen commençait à grignoter tour après tour quelques dixièmes de secondes et se rapprochait nettement de la zone de DRS (Drag Reduction System) du monégasque.

Au 12e tour de course, Sebastian Vettel (4x champion du monde) est contraint d’arrêter sa voiture sur le bord de la route pour problème mécanique et déclencha ainsi une VSC (Virtual Safety Car).

Ferrari décida alors de plonger dans la voie des stands pour changer de pneus (ce qui est intéressant, car avec la VSC, les pilotes perdent moins de temps dans la voie des stands) pour ressortir derrière Russell et Verstappen, qui ne se sont pas arrêtés.

Au 26e tour de course, Max Verstappen rentre aux stands pour chausser les pneumatiques "médium" afin d’aller au bout du Grand Prix et ressort de la voie des stands à un peu plus de 10 secondes derrière Charles Leclerc.

Ayant un excellent rythme, Verstappen commence à réduire l’écart et le board de Ferrari se voit obligé d’effectuer un arrêt supplémentaire (au 34e tour de course) afin de chausser les pneus "soft" (pneus les plus rapides) et espérer revenir en fin de course pour dépasser le champion du monde en titre, mais il n’en est rien.

Max Verstappen stabilisait l’écart entre 17 et 18 secondes et les tifosi ne pouvaient que prier pour qu’il y ait une "Voiture de Sécurité" (Safety Car) pour relancer la course, ce qui arriva au 47e tour avec l’abandon de Daniel Ricciardio, pilote McLaren Racing F1.

La "Safety Car" est déployée, les pilotes rentrent au stand, chaussent les pneus soft et ressortent sur la piste pour espérer nous livrer une fin de Grand Prix épique, mais malheureusement cela n’arrivera point.

Ayant mis plus de temps que prévu pour dégager la voiture de Ricciardio hors de la piste, la course s’est finalement terminée sous « Safety Car » et qui dit « Voiture de Sécurité » dit maintien des positions de course, au grand dam de Ferrari et de Mercedes (qui n’a pas oublié de rappeler que la même situation s’était produite l’année dernière lors du Grand Prix d’Abu Dhabi - épilogue de la saison - et que la direction de course s’était quand même débrouillée pour faire rentrer la "SC" et terminer la course).

Verstappen s’adjuge ainsi son premier Grand Prix de Monza et accroît son avance au classement des pilotes, Leclerc terminant deuxième et Georges Russel complétant le podium de cette course.

On allait terminer en oubliant les remontées magistrales de l’autre pilote Ferrari, Carlos Sainz, parti 18e sur la grille (qui termine la course à la 4e place) et celle de Lewis Hamilton, parti en dernière ligne et qui finit la course à la 6e place.

À noter aussi la très belle 9e place de Nick De Vries, pour sa toute première course en formule 1 (il a remplacé au pied levé Alexandre Albon, un des pilotes officiels de Williams F1 qui souffrait d’appendicite) ainsi que le 350e Grand Prix de Fernando Alonso, double champion du monde (2005 et 2006) qui rejoint Kimi Räikkönen ( champion du monde en 2007) au classement des pilotes ayant le plus de Grand Prix à leur actif.

Prochain rendez-vous: Singapour, dans un peu moins de 2 semaines.

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