Publicité

Boulevard Centenaire : Un réseau de faux médicaments dirigé par des Chinois démantelé

La Brigade nationale de lutte contre le piratage et la contrefaçon (BNPLC) a mis la main, ce mardi 1er octobre 2025, sur un stock impressionnant de faux médicaments au boulevard Centenaire. Deux ressortissants chinois et deux employés sénégalais ont été arrêtés lors de cette opération .
Publicité

Une vaste opération de la Brigade nationale de lutte contre le piratage et la contrefaçon (BNPLC) a permis, ce mardi, de démanteler un réseau spécialisé dans la vente illicite de médicaments falsifiés au cœur de Dakar. C’est dans une boutique de cosmétiques, située au boulevard Centenaire, que les policiers ont mis la main sur 66 cartons de faux médicaments, regroupant 40 espèces différentes réparties en neuf classes thérapeutiques. Parmi les produits saisis figuraient des anticancéreux, antiparasitaires, antihypertenseurs, anti-inflammatoires, médicaments contre le paludisme et la prostate, anabolisants ainsi que des compléments alimentaires.

Publicité
faux médicaments
faux médicaments

Des substances considérées comme particulièrement dangereuses pour la santé publique, selon une source policière citée par Seneweb. Au cours de l’opération, quatre personnes ont été interpellées. Deux ressortissants chinois, D. Julian (née en 1975) et C. Yunchun (né en 1971), domiciliés à Gibraltar, identifiés comme les gérants de la boutique. Ils étaient assistés par deux employés sénégalais : F. M. Ba (née en 1999 à la Médina) et M. Yadé (né en 1997 à Liberté 6). Les mis en cause sont poursuivis pour exercice illégal de la pharmacie, exercice illégal d’une activité soumise à autorisation, détention et vente de médicaments falsifiés, ainsi que mise en danger de la vie d’autrui.

Saisie de faux médicaments d'une contre valeur de plus d'un milliard FCFA par la Douane (2)
Saisie de faux médicaments d'une contre valeur de plus d'un milliard FCFA par la Douane (2)
Publicité

Le Procureur de la République a été saisi et une enquête est en cours. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), plus de 100 000 décès par an en Afrique sont liés à l’usage de médicaments falsifiés ou de qualité inférieure. Les autorités sénégalaises, à travers la BNPLC, affirment vouloir intensifier la lutte pour protéger les populations de ce danger silencieux.

Publicité