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Le Terrain Sacré-Coeur barricadé par la Police

Au terrain de Sacré-Coeur 3 où est prévu la Niakhtou National, la police déjà sur les lieux pour barricader les alentours.
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L'opposition a appelé à un "Niakhtou national" cet-après-midi au terrain de Sacré-Coeur 3. Mais à l'heure dite, aucun manifestant ou dirigeant d'opposition n'est visible au lieu de rendez-vous, alors que la police boucle tous les accès. L'espace est occupé par des policiers loudement armés.

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Le préfet de Dakar, Chérif Mouhamadoun Blondin Ndiaye, a opposé un refus à la demande de manifestation du collectif, invoquant des risques de troubles à l’ordre public et des perturbations majeures dans une zone dense et traversante. Mais les organisateurs rejettent l’argument. Le collectif «Ñaxtu National» a, en effet, annoncé qu’il ne reculera pas d’un pas. Ni compromis, ni itinéraire alternatif, ni négociation de dernière minute. Pour ses responsables, l’affaire dépasse la simple organisation d’un rassemblement.

«Nous n’allons pas renoncer à ce que la Constitution garantit à tout citoyen», martelait Talla Sylla. L’ancien maire de Thiès est catégorique : «nous sommes déterminés à tenir notre Ñaxtu National sur le lieu que nous avons annoncé. Ce n’est pas à l’administration de choisir à notre place la géométrie de notre expression.» À ses côtés, Assane Diouf lui emboîte le pas. «Il ne s’agit pas d’un défi personnel au préfet, encore moins d’une provocation à l’État. C’est l’État qui tente de confisquer un droit fondamental. Nous tiendrons notre rassemblement, que cela plaise ou non», prévient-il.

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