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Pape Thiaw sur le divan : la Génération 2002 raconte le coach des Lions

Entre confidences intimes et décryptage technique, ses frères d’armes Alassane Ndour et Kalidou Fadiga racontent Pape Thiaw, l'homme, le joueur et l'entraineur.
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Alassane Ndour : "c'esft un homme bon, vai et sincère"

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Alassane Ndour confie : "C'est un homme bon, qui a beaucoup de valeurs. Il est vrai, sincère. C’est quelqu’un sur qui on peut compter. Un homme fidèle. J'en sais quelque chose. Ayant vécu avec lui pendant beaucoup d'années, ayant joué avec lui dans le même club (Saint-Etienne), ayant partagé la chambre avec lui dans la tanière pendant plusieurs années, je peux dire que c'est un homme qui a beaucoup de valeurs aussi, et qui est foncièrement gentil."

"Il est méticuleux et ordonné"

"Ce que je peux vous dire, c'est que c'est une belle personne, une belle âme. C'est quelqu'un qui est assez ordonné. Méticuleux aussi. C'est quelqu'un aussi qui a des qualités avec ses mains. Quand on était jeune, en formation à l’As Saint-Etienne, c’est lui qui me faisait la barbe avec une tondeuse. Je l’appelle le calligraphe. Parce que vous savez, quand Pape vous écrit une lettre. Tellement qu'il savait écrire. Il prenait le soin de choisir les mots. C'est quelqu'un qui est très ponctuel. C’est des choses qui le caractérisent."

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Les confidences de Kalidou Fadiga 

"C'est un gars sympa, cool, c'est vraiment un gentil garçon qui a toujours eu de la sympathie et de l'humour. Qui a le rire facile. C'est un gars super sympa, quelqu'un de jovial et qui ne lésine pas à aider les autres. Il est facile à vivre", témoigne Fadiga.

Pape Thiaw fut un joeur d'équipe

"Je pense que c'était aussi un joueur d'équipe, quelqu'un qui savait jouer et se positionner en tant qu'attaquant. Il était très bon sur la remise. Et ça, c'est une forme de générosité. C'est quelqu'un qui avait son importance dans notre effectif. À l'époque, il n'avait pas l'aura d'un Kalidou Fadiga ou d'un El Hadji Ousseynou Diouf. Il se faisait entendre quand il le fallait. En même temps, tu sais, nous, on ne faisait qu'un. Donc, peut-être que sur l'ensemble, de temps en temps, il y avait des divergences d'opinions, mais c’était quelqu’un de méticuleux. L'équipe nationale en 2002 était quand même très unie. Il n'y avait pas de faire valoir. Il y avait beaucoup d'ego, de caractère et c'est ce qui nous a, je pense aussi, dans certaines difficultés, aidés. Et Pape était apprécié et respecté."

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Pape Thiaw, l'entraîneur 

"Pape Thiawn entraineur, il écoute, il échange avec ses joueurs", raconte Fadiga. Qui ajoute : "Et c'est extrêmement important d'avoir un coach, avec qui tu es en relation au quotidien, qui te prend exactement de la même manière. Et qui échange avec toi. Et Pape, il échange avec ses joueurs. C’est important de parler avec son joueur, d'échanger avec lui, de voir quel est son état d'esprit. Parce qu'au football, les gens pensent souvent que c'est que le pied, alors que c'est 90% dans la tête. Je pense qu'il a cet aspect-là de Bruno, c'est-à-dire qu'il échange beaucoup avec tous ses joueurs. On voit qu'avec lui, l'Equipe nationale a une option beaucoup plus offensive qu'avant. Il reproduit la manière de sa vision du football."

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