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Pourquoi vos genoux ou vos hanches vous font-ils souffrir ?

L’arthrose touche plus de 600 millions de personnes dans le monde, un chiffre en hausse constante avec le vieillissement de la population. Souvent banalisée comme une simple conséquence de l’âge, elle constitue pourtant une cause majeure de douleurs chroniques et de handicap. À l’occasion de la Journée mondiale de l’arthrose, voici cinq choses essentielles à savoir sur cette maladie articulaire.
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Une maladie qui abîme toutes les articulations

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L’arthrose n’est pas qu’une usure du cartilage : elle affecte aussi l’os, la membrane synoviale et les tissus environnants. Ce processus entraîne inflammation, douleurs et raideurs, pouvant aller jusqu’à l’impossibilité de bouger une articulation. Les plus touchées sont les genoux, les hanches, la colonne vertébrale et les mains.

Des millions de patients, surtout des femmes 

Selon l’OMS, 73 % des personnes atteintes ont plus de 55 ans et 60 % sont des femmes. La ménopause semble être un facteur aggravant, la chute des œstrogènes pouvant favoriser l’inflammation et la prise de poids.

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Exemple concret : une arthrose du genou invalidante

À 62 ans, Marie souffre d’une arthrose du genou qui l’empêche de monter les escaliers. Malgré les antidouleurs, la douleur persiste au repos. Elle suit désormais des séances de kinésithérapie et envisage une prothèse. Son cas reflète l’impact concret de la maladie sur la mobilité et la qualité de vie.

Une évolution imprévisible

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Les lésions d’arthrose sont irréversibles, mais leur progression varie. Certaines personnes voient la maladie évoluer rapidement et nécessitent une prothèse en moins de cinq ans. D’autres restent relativement stables, sans handicap majeur. Cette imprévisibilité complique la prise en charge.

L’activité physique comme premier traitement

La Haute Autorité de Santé et l’OMS recommandent l’exercice régulier comme première ligne de traitement. Bouger permet de réduire la douleur, d’améliorer la mobilité et de lutter contre le surpoids, facteur de risque majeur. En revanche, lors des crises douloureuses, il est conseillé de mettre l’articulation au repos, tout en vigilant car l’immobilisation prolongée peut aussi nuire (rigidité, atrophie musculaire). Raideurs matinales, douleurs après un effort, craquements et diminution de la mobilité d’une articulation sont les signes précoces les plus fréquents.

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SOURCE : PasseportSanté

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