Sextape au Point E : la mariée et l'horrible chantage sexuel d'un étudiant
Jeune mariée établie au Point E, F. K. a vu son ménage, paisible jusque-là, vaciller du fait d’un maître chanteur qui, en plus d’avances obscènes, lui a réclamé de fortes sommes d’argent. Ceci, sous peine de balancer ses vidéos intimes sur les réseaux sociaux. Selon des sources concordantes de L'OBS, cette histoire est partie d’un message WhatsApp (vidéo), envoyé le 23 décembre dernier, à 20 heures, à la dame, F. K., sous un numéro ne figurant pas dans son répertoire téléphonique. Ignorant le numéro de l’expéditeur : 77857…, la femme mariée décide de visualiser le document. Elle manquera de tomber des nues, en découvrant une de ses vidéos intimes la montrant en plein ébats avec son époux, dans leur chambre conjugale.
Voyant que le message WhatsApp envoyé a été lu, l’expéditeur l’a aussitôt jointe au téléphone. Au bout du fil, son interlocuteur ne fait pas dans la dentelle. Sans filtre, il lui propose une rencontre intime, sous peine de balancer ses vidéos intimes sur les réseaux sociaux. Craignant pour sa réputation et celle de sa famille, F. K. va rivaliser d’ingéniosité pour ramener son maître chanteur à la raison. Entre discours habile, posture sereine et menaces à peine voilées, elle tente de dissuader son interlocuteur. Intransigeant, le maître chanteur lui envoie ses autres vidéos intimes, agrémentées de stickers à caractère pornographique. Décidé à faire plier sa victime, le maître chanteur revoit ses ambitions à la hausse et réclame, en sus, une forte somme d’argent à la dame.
Comment l’étudiant maître chanteur a été piégé
N’ayant plus de marge de manœuvre, F. K. plie et fait comprendre à son interlocuteur qu’elle accepte de le rencontrer. Le maître chanteur, lui donne rendez-vous au rond-point Mame Abdou Aziz du Point E. Le 25 décembre 2025, jour du rendez-vous, F.K. qui s’était remise de son angoisse, choisit de narrer sa mésaventure aux limiers du commissariat d’arrondissement du Point E. Les hommes du commissaire Sow demandent à la victime de jouer le jeu, en se rendant, comme convenu, audit rendez-vous. Ignorant tout ce qui se tramait, le maître chanteur avance à découvert et aborde la dame mariée. Avant qu’il ne place le moindre mot, il est subtilement maîtrisé et jeté dans le panier à salade. Il sera identifié sous le nom de Jules François Gomis, étudiant domicilié à Wakhinane-Nimzatt.
L'étudiant dénonce l'instigatrice, la cousine de la mariée
Sous le feu roulant des enquêteurs, il passe aux aveux. L’exploitation de son téléphone a permis de situer sa responsabilité pénale relativement à l’envoi des fameuses vidéos intimes à F.K. Sur la provenance des vidéos, Jules F. Gomis dira les avoir reçues d’une amie dénommée, Mami Diallo, cousine proche de la victime et domiciliée à Petit Mbao.
Une dizaine de vidéos intimes de la victime découverte dans le téléphone de la cousine
En compagnie de Jules F. Gomis, les policiers débarquent chez Mami, l’appréhendent et la conduisent au poste. Identifiée sous le nom de Yaye S. Diallo alias Mami, cette couturière, âgée de 19 ans, reconnaît d’emblée que F.K. est bien sa cousine. Opposée aux éléments de preuves patents, elle craque et avoue avoir envoyé à Jules F. Gomis, un total de 4 vidéos intimes de sa cousine, F.K. Mieux, elle reconnaît avoir demandé à Jules F. Gomis de transférer ces vidéos intimes à sa cousine pour la faire chanter. Au terme de leur garde à vue, Jules F. Gomis et Mami Diallo ont été présentés hier, devant le procureur de la république.