La tentative de corruption avec 2 millions de francs CFA
Dame Amar, fils de Ameth Amar, a de nouveau été interpellé dans la nuit du 1er au 2 septembre par la Brigade régionale des stupéfiants (BRS) de Dakar pour « trafic et usage de drogue ». L'arrestation a eu lieu dans son appartement du Plateau. La perquisition de l’appartement sis en plein centre-ville a permis de saisir 100 g de cannabis de la variété « skunk » et 10 g de haschisch ; un joint de haschich et un broyeur ; 9 téléphones portables, 2 chèques BDK, 1 passeport, 5 bracelets en or et 1 bague en or ; 4 véhicules de luxe, dont une Lamborghini, une Porsche, une Rolls Royce et une Nissan, informe SourceA. Dans une tentative de compromettre l’enquête, un cinquième individu, Meissa Ngom NDIAYE en l’occurrence, s’est présenté sur place et a tenté de corrompre le chef de la Brigade avec une somme de 2 millions de francs CFA. Il a été immédiatement interpellé et l’argent a été saisi.
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Dame Amar et sa bande ont été déférés aujourd’hui jeudi devant le parquet pour association de malfaiteurs, détention de drogues (skunk, haschich) aux fins d’usage, blanchiment de capitaux et tentative de corruption. En clair, il s’agit de Dame AMAR, 35 ans, se disant DG Transport AMAR, domicilié au Plateau ; Maalaoui GHITA, 25 ans, se disant médecin dentiste à l’hôpital Idrissa Pouye de Grand-Yoff ex-Cto, domiciliée au point-E ; Ibra GUEYE, 39 ans, se disant garde rapproché de Dame Amar, domicilié à Thiaroye ; Serigne Saliou FALL, 36 ans, se disant masseur, domicilié à Sacré cœur 3 et Meissa Ngom NDIAYE, 50 ans, se disant chauffeur, domicilié à la Sicap foire.
Le refus de passer un test urinaire
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Au cours de l’enquête, les limiers ont proposé à Dame Amar et sa copine, la marocaine Maalaoui GHITA, de passer un test urinaire ; ce qu’ils ont refusé avant de nier les faits qui leur sont reprochés Selon des sources proches de l’enquête interrogées par SourceA, les mis en cause ont commis un pool d’avocats, dont Me Souleymane Soumaré, pour assurer leur défense dans cette affaire. A en croire toujours nos sources, les enquêteurs ont demandé, au cours de l’enquête, à Dame Amar et à sa copine de passer un test urinaire, pour évaluer leur consommation respective de drogue. Ce que les mis en cause ont catégoriquement refusé, pour on se sait quel motif. En tout cas, renseignent nos sources, ils ont nié les faits qui leur sont reprochés portant sur les chefs d’association de malfaiteurs, détention de drogues (skunk, haschich) aux fins d’usage, blanchiment de capitaux et tentative de corruption.