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"C’est en cours de route, au niveau du rond-point, que j’ai été arrêté"
Les faits se sont déroulés dimanche 10 août, 2025 au rond-point Brioche Dorée de Zac Mbao "C'était un matin vers les coups de 8 heures, j’allais à Zac-Mbao pour déposer une amie. C’est en cours de route, au niveau du rond-point, que j’ai été arrêté lors d'un contrôle de routine par un policier. Il se trouve que j’avais laissé mon portefeuille qui contenait mon permis de conduire à la maison. Mon assurance était aussi terminée sans que je ne m’en rende compte. Ironie du sort, la carte grise du véhicule comportait quelques anomalies. Compte tenu de tout cela, j’ai décidé de poursuivre ma route. Instinctivement, sans trop réfléchir, j’ai redémarré la voiture."
"Je n’ai pas foncé comme certains ont pu le croire"
"Mal m’en a pris malheureusement. Je ne pensais pas que le policier allait me poursuivre. D’ailleurs, je roulais normalement, je n’ai pas foncé comme certains ont pu le croire. Déjà, c’était dans une zone urbaine, je ne pouvais pas me permettre de rouler en trombe. C’est lorsque je suis arrivé vers la clinique Naby, vers le stade, que je me suis rendu compte que le policier était en train de me poursuivre à bord d’une voiture noire. Néanmoins, j’ai continué et au bout d’un moment, j’ai immobilisé la voiture. J’ai entendu dire que je me suis embourbé dans le sable et c’est pour cette raison que je me suis arrêté. La réalité est tout autre. Je me suis arrêté de moi-même sur le bitume. Je n’ai pas vu non plus, d’autres policiers qui sont venus en renfort."
"J'ai été menotté avec de la force..."
"C’est lorsque que j’ai vu à travers mon rétroviseur, le policier à mes trousses, que j’ai pris conscience de mes actes. Par la suite, j’ai été arrêté et menotté. Jusqu’à présent, les traces des menottes sont visibles sur mes poignets, tellement c’était fait avec de la force. D’ailleurs, je ne sens même plus un des doigts de ma main gauche. Lorsque j’ai essayé d’en parler au policier, il n’a pas voulu m’écouter. Puisque, j’étais en tort, je me suis tu. Une fois au commissariat, on m’a posé des questions et j’ai avoué les faits."
"Je suis un homme très correct et responsable"
"C’est la première fois de toute ma vie que j’ai maille à partir avec la justice. J’avais très mal au fond de moi. Je suis un homme très correct et responsable. J’ai aussi pensé à la foule présente qui regardait, j’ai eu peur qu’on me filme et que les séquences se retrouvent sur internet. Tout compte fait, cela faisait partie de mon destin. D’ailleurs, le portefeuille où je gardais mon permis, était tout le temps dans la voiture. C’était ce jour-là, comme par hasard, que je l’ai sorti hors du véhicule. Mais j’en ai tiré beaucoup de leçons. J’ai pris les choses avec beaucoup de philosophie."
"J’ai été pris de panique sur le coup"
"J’avais peur car, je n’avais aucune pièce avec moi. Je n’ai pas réalisé sur le moment. Même après avoir été conduit à la police, je ne pensais pas que les choses iraient jusqu’à la garde à vue, au déferrement au parquet, au placement sous mandat dépôt et à la condamnation à une peine ferme. Je m’attendais à ce qu’on me fasse juste payer une amende. Je sais que mon acte est répréhensible mais, je ne suis pas un malfaiteur. Je n’ai pas été arrêté en possession de drogue, ni quoi que ce soit de ce genre."