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Sa popularité dépasse l’entendement. Il est d'une grande notoriété qui s'impose partout. Sous toutes les chaumières. Dans toutes les demeures. De la ville au village. Des bureaux aux champs. Il réduit les distances, dévalue les divergences, élimine les clans et met fin aux clivages. Il éblouit les esprits. Il passionne et fait chavirer les cœurs. Tout le monde s'y met.
La Coupe d’Afrique des nations est une illustration éloquente de la magie du foot. Cette compétition a un cachet particulier. Près d’un mois durant, elle met en compétition non seulement des équipes gonflées à bloc mais des peuples respectifs unis derrière leurs joueurs. Loin du chauvinisme, cela jette une lumière sur leur amour pour leur pays et une forte envie de victoire.
Des victoires qui sont toujours belles et qui enterrent, même si c’est momentané, des soucis, les chagrins, les déceptions et les maux inhérents à une conjoncture qui perdure. Le Sénégal champion d’Afrique pour la première fois de son histoire, est dans les nuages. La folie s’est emparée de tous et de toute la nation. Elle est belle cette folie malheureusement passagère. On aimerait bien que ça se poursuive.
Le Paris-Saint-Germain est magique. En organisant une fête à la gloire de ses rois d’Afrique, ce club prend de manière magistrale le contre-pied de ceux qui sont convaincus que le sport, le foot de haut niveau relègue au second plan tout humanisme, toute compassion, toute sympathie, pour des intérêts capitalistes. Le PSG a été intelligent et bien inspiré en célébrant Abdou Lahat Diallo et Idrissa Gana Gueye, comme Chelsea et tous les autres.
Le club de la capitale française marque un double point. Les rois auront plus d’attachement et de reconnaissance pour leur club. Son capital sympathie va augmenter surtout face à son éternel rival marseillais pourtant supposé plus proche de l’Afrique. L’OM en perdant sa chaleur, perd de sa superbe. Paris est magique ! Il est magnifique !