Leurs ébats sexuels filmés
Une affaire de sextape, de relation contre nature a été évoqué au tribunal de Mbour. Les accusés : I. N. et N. S. présentés comme des commerçants dont les relations sont allées plus loin qu’une simple transaction marchande. Le premier, marié et père, entretenait des rapports sexuels avec le second. Mais avant, il partageait d’abord sa couche avec une jeune femme et son partenaire homosexuel était chargé de filmer la scène, rapporte L'OBS.
tribunal mbour
Le dimanche 24 août 2025, narre le journal, R. S. se présente aux éléments de la brigade de gendarmerie de Mbour. Commerçant établi à Thiadiaye, il s’inquiète de la disparition de son jeune frère. Depuis un mois, il ne parvient plus à mettre la main sur N.. A l’origine, R. S avait ramené son jeune frère de 18 ans à ses côtés pour qu’il puisse l’épauler dans ses activités commerciales. Pour le plaignant, nul doute que la disparition mystérieuse de N. a à voir avec son collègue, un certain I. N. avec qui il partage ses activités commerciales. Les deux font régulièrement le tour des marchés hebdomadaires des villages de la commune de Thiadiaye.
Les aveux
Les forces de l’ordre qui ouvrent une enquête pour disparition mystérieuse, ne tardent pas à convoquer le suspect. Mais devant les pandores, Ibrahima nie toute implication. Sa posture fermée pousse les enquêteurs à corser l’entrevue jusqu’à une fouille de son téléphone. Dès l’ouverture de la galerie du mis en cause, les preuves abondent. Les gendarmes découvrent très rapidement une vidéo obscène: Ibrahima, à visage découvert, en train d’entretenir des rapports sexuels avec Ndiaga. Devant la vidéo, le suspect passe aux aveux : Ndiaga S. est son partenaire sexuel et sa disparition n’a rien de mystérieux.
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Des orgies à trois
Ndiaga S. s’est livré à des déclarations renversantes devant une foule immense présente à la salle d’audience. Le jeune homme de 18 ans a d’abord reconnu les accusations sans ambages, avant de dérouler le fil de cette relation contre-nature. Entre le mois d’août et le mois de septembre, Ibrahima N., dit-il, a entretenu avec lui des rapports sexuels à cinq reprises. Un rituel toujours agrémenté d’une autre gâterie. Selon Ndiaga, le commerçant avait un autre vice à satisfaire avant chaque séance: le commerçant prenait d’abord le soin de se satisfaire une première fois avec une jeune fille, laquelle était ensuite témoin des relations coupables entre les deux hommes. Le vice était aussi poussé jusqu’à faire de Ndiaga S. un caméraman lors de ces orgies à trois.
Les orgies à trois
Ce dernier a ainsi expliqué à la barre que son partenaire lui faisait prendre des vidéos qu’il devait ensuite partager avec lui. Un gouffre sans fin dans lequel Ndiaga aurait eu du mal à s’extirper, le jeune homme n’explique ses penchants, ainsi que sa docilité lors des orgies que par une emprise mystique. Pour justifier ses nombreux rapports sexuels avec son bourreau, il explique au tribunal être sous l’emprise d’Ibrahima depuis que ce dernier l’a mené chez un charlatan pour des bains. Des potions magiques censées le protéger du mal, et lui permettre de fructifier son activité marchande. «Ces bains m’ont constamment poussé à répondre à ses multiples sollicitations», témoigne-t-il. Pour le procureur de la République, il ne fait nul doute que Ibrahima N., âgé de 36 ans, ait pu influencer Ndiaga S, 18 ans. Il a requis la peine de 5 ans de prison ferme plus une amende de 1,5 million FCFA contre le premier, et 2 ans de prison pour le second.
Le délibéré est fixé au mardi 7 octobre.