L'appel vidéo et les 10 000 FCFA
L'histoire commence le dimanche 21 septembre 2025. Par l'entremise d’un ami, I. Diouf fait la connaissance de K. Kâ lors d'un appel vidéo. Séduit, il lui envoie immédiatement la somme de 10 000 FCfa pour lui permettre de quitter Touba et le rejoindre à Saly Portudal, d'après le recit de L'OBS. Le motif, inventé par l'ami entremetteur, est sans ambiguïté : il s'agirait de trouver un époux à la jeune femme. À peine arrivée sur la Petite-Côte, les deux tourtereaux s'installent dans une villa privée louée pour l'occasion. Pendant sept jours, leur relation est marquée par une intense proximité. Selon les déclarations à l’audience, I. Diouf prend en charge tous les frais du séjour, allant jusqu'à financer, depuis Touba, la fête d'anniversaire de la fille de sa nouvelle compagne.
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Le chargeur de téléphone qui a tout déclenché
En retour, la femme reste à sa disposition pour satisfaire ses moindres envies. Les amants parlent d’un moment de familiarisation avant de se jeter dans le mariage. Mais la lune de miel tourne court très vite et cela à cause… d'un chargeur de téléphone. Grand seigneur jusqu’ici, I. Diouf refuse, après sept jours d’intimité, d’acheter un chargeur de téléphone pour sa dulcinée. Une violente dispute éclate qui les tiendra éveillés jusqu'à 3H du matin au bord de la piscine de la résidence privée. Puis, profitant d'un moment d'absence de son compagnon, K. Kâ s'empare de son téléphone portable de marque iPhone et de ses habits avant de prendre la fuite. Ce n'est qu'à son retour que l’amant découvre la disparition de sa compagne et de ses effets personnels.
Elle vole le téléphone l'Iphone de son amant
tribunal mbour
Arrêtée à Dakar et écrouée à la prison de Mbour, la femme a présenté, hier jeudi, au juge une version radicalement différente des faits. Elle nie toute relation amoureuse, affirmant avoir "catégoriquement refusé" les avances sexuelles d'I. Diouf. Quant au vol, elle parle de "confiscation" légitime, arguant que le plaignant lui devait de l'argent pour des prestations de tournage de séries télévisées. Son témoignage est cependant contredit par celui de l'ami qui avait facilité leur rencontre et dont le récit corrobore la version du plaignant. Le procureur de la République a requis l'application de la loi, considérant que les objets volés avaient été restitués et qu'aucune demande de dommages et intérêts n'avait été formulée. Le tribunal a condamné K. Kâ à six mois de prison avec sursis.