Une consommation occasionnelle aux effets durables
Des chercheurs ont suivi plus de 500 femmes âgées de 18 à 40 ans, toutes sexuellement actives et ne recourant pas à la contraception. Les participantes ont été interrogées tous les huit mois sur leurs habitudes, leur consommation d’alcool et leurs souhaits de grossesse. Les résultats montrent qu’une consommation régulière, même modérée, est associée à une baisse significative de la probabilité d’atteindre ses objectifs de grossesse dans le temps prévu. Les effets se renforcent avec une consommation plus importante, suggérant que l’alcool pourrait perturber l’ovulation, la qualité des ovocytes ou l’implantation embryonnaire.
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L’impact du binge drinking et de la consommation chronique
Le lien est encore plus marqué chez les femmes déclarant des épisodes de binge drinking (au moins quatre verres en deux heures) ou une consommation supérieure à sept verres par semaine. Selon la chercheuse Sarah Raifman, ces habitudes entraînent des perturbations hormonales susceptibles de retarder la conception. Chez les hommes, bien que l’effet soit moins prononcé, une consommation élevée est également associée à une baisse de la fertilité, probablement via une diminution de la qualité du sperme.
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Un message de prévention pour les couples en projet
Ces résultats confirment les recommandations de santé publique : limiter, voire éviter, l’alcool lorsqu’un couple souhaite concevoir. L’étude rappelle que l’arrêt de la consommation ne garantit pas une grossesse rapide, mais augmente les chances sur la durée. Les auteurs soulignent l’importance d’intégrer cette information dans les consultations préconceptionnelles, au même titre que les conseils sur l’alimentation, l’activité physique et la gestion du stress.
SOURCE : PasseprtSanté