Le dîner, un repas souvent mal placé dans la journée
« Manger comme un roi le matin, un prince le midi et un pauvre le soir » : ce proverbe populaire prend tout son sens à la lumière des études récentes. Manger tard et de manière trop copieuse perturbe l’endormissement. Les aliments riches en graisses allongent la digestion, ce qui augmente la température corporelle, nuisant ainsi au sommeil. Pire encore, cela favorise les reflux gastro-œsophagiens, avec une sensation de brûlure désagréable durant la nuit.
)
Des risques métaboliques en cas de dîner trop copieux
Les recherches montrent que consommer l’essentiel de ses calories le soir augmente les risques de surpoids, d’hypertension artérielle et de diabète de type 2. Le métabolisme est plus actif en début de journée : deux repas identiques auront un impact différent selon le moment où ils sont consommés. Pris le soir, ils entraînent une glycémie plus élevée et plus durable. À l’inverse, le matin, la tolérance au glucose est bien meilleure. D’autres études soulignent que les repas tardifs réduisent la dépense énergétique et favorisent le stockage des graisses. En clair, « une calorie est une calorie », mais le corps ne l’assimile pas de la même façon selon l’heure.
)
LIRE AUSSI : https://www.pulse.sn/articles/lifestyle/pourquoi-est-il-si-dangereux-de-diner-tard-2024093008324580811
Des choix alimentaires clés pour la soirée
L’idéal est donc de dîner tôt, au moins trois heures avant le coucher. Et pas question de sauter ce repas : une alimentation trop légère pourrait provoquer des fringales nocturnes, synonymes de grignotages et de prise de poids. Il convient plutôt de privilégier :
des aliments peu gras, comme les légumineuses (lentilles, pois chiches, haricots) ;
des produits riches en tryptophane, précurseur de la mélatonine (l’hormone du sommeil) ;
des céréales complètes, des légumes et du poisson.
Enfin, un petit conseil pratique : en cas de reflux, dormir sur le côté gauche permet de limiter les remontées acides, car l’estomac se situe de ce côté de l’abdomen.
SOURCE : PasseportSanté