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Grève, stress, fatigue : la micro-sieste, arme secrète ?

Entre journées de travail rallongées par les grèves et fatigue chronique qui touche près d’un salarié sur deux, la sieste pourrait redevenir une arme de survie. Longtemps associée à la paresse, elle revient aujourd’hui comme une stratégie validée par la science pour réduire le stress, améliorer la vigilance et protéger la santé cardiovasculaire.

Quand la fatigue devient un problème de société

Selon une enquête IFOP–Moka Care publiée en 2025, 46 % des travailleurs souffrent de fatigue chronique liée à leur emploi, et plus de la moitié présentent des troubles du sommeil. Dans un contexte de surcharge mentale et de transport perturbé, la micro-sieste apparaît comme une solution simple et peu coûteuse pour préserver efficacité et santé.

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L’arme « flash » : la micro-sieste

La « sieste flash », 10 à 20 minutes maximum correspond aux premières phases du sommeil, entre somnolence et sommeil léger. « La personne se détend mais reste sensible aux stimuli extérieurs. Une fois réveillée, elle est immédiatement opérationnelle », explique le Dr François Marchand, spécialiste du sommeil à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière. La NASA a montré qu’une sieste de 25 minutes augmente la performance de 34 % et la vigilance de 54 %. De son côté, Bruno Comby, expert en médecine préventive, rappelle que ses bénéfices se prolongent « jusqu’à 15 fois la durée de la sieste ».

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Concrètement, que change une micro-sieste ?

Prenons l’exemple de Julie, 38 ans, cadre en télétravail. Après deux heures de réunion en visioconférence, elle cale une sieste de 15 minutes sur son canapé. Résultat : l’après-midi, elle boucle son dossier urgent avec plus de concentration et moins de stress. En entreprise, certaines sociétés aménagent désormais des « nap rooms », espaces de repos confortables, isolés et décorés pour banaliser ce rituel.

Pourquoi ça marche ?

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Le sommeil court agit sur plusieurs leviers physiologiques :

  • baisse du cortisol (hormone du stress) ;

  • réduction de la pression artérielle d’environ 10 % ;

  • récupération cognitive (mémoire, attention, créativité).

À l’inverse, ignorer cette dette de sommeil favorise sur le long terme hypertension, troubles de l’humeur et accidents au volant.

LIRE AUSSI : https://www.pulse.sn/articles/lifestyle/le-guide-pour-une-sieste-efficace-et-sans-regrets-2025081900010954818

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Vers un changement culturel ?

Si la sieste reste encore taboue en entreprise, elle est déjà intégrée dans certaines politiques RH à l’étranger. Pour les médecins, elle pourrait devenir un outil de prévention aussi utile que l’activité physique. Limite : ces bénéfices concernent surtout les siestes courtes ; au-delà de 30 minutes, on risque l’inertie du réveil et un impact sur le sommeil nocturne. Les prochaines études devraient préciser son effet à long terme sur la santé mentale et cardiovasculaire. Ce n’est pas une obligation, mais une sieste régulière (même 10 min) contribue à réduire stress et fatigue chronique.

SOURCE : PasseportSanté

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