Pulse logo
Pulse Region
PUBLICITÉ

Trop d’écrans pendant l’enfance : le cœur paie le prix fort

Passer plusieurs heures par jour devant un écran pourrait faire bien plus que fatiguer les yeux. Une étude danoise menée sur plus de 1 000 enfants de 10 à 18 ans révèle une corrélation alarmante entre le temps d’écran et le risque de maladies cardio-métaboliques. Plus inquiétant encore : les effets se renforcent à l’adolescence, avec des conséquences qui pourraient persister à l’âge adulte.

Une exposition prolongée liée à des risques mesurables

Menée par l’Université de Copenhague et publiée dans le Journal of the American Heart Association, l’étude indique qu’une heure supplémentaire de temps d’écran par jour augmente sensiblement le risque de développer de l’hypertension, un excès de cholestérol ou une résistance à l’insuline. Ces symptômes sont connus pour favoriser les maladies cardiovasculaires ou le diabète à long terme. Chez les jeunes de 18 ans, ces liens étaient encore plus prononcés que chez les enfants de 10 ans, soulignant l'effet cumulatif de l’exposition aux écrans. L’auteur principal, David Horner, précise qu’un enfant ayant trois heures de temps d’écran quotidien présente un risque cardiaque accru de 25 à 50 % par rapport à ses pairs.

Surexposition des enfants aux écrans - symtôme ou cause (1)

Surexposition des enfants aux écrans - symtôme ou cause (1)

PUBLICITÉ

LIRE AUSSI : https://www.pulse.sn/articles/lifestyle/ce-danger-oculaire-invisible-se-cache-dans-tous-vos-ecrans-2025080609243192461

Recommandé Pour Vous
LifestyleSante-homme
2025-07-29T12:57:58+00:00
Le Royaume-Uni a franchi un cap historique dans la médecine reproductive : plusieurs bébés y sont nés grâce à une technique innovante qui combine l’ADN de trois personnes. Objectif de cette procédure ? Éviter la transmission de maladies mitochondriales graves. Si les résultats sont prometteurs, la prudence reste de mise : cette avancée soulève aussi des questions médicales, éthiques et scientifiques.
LifestyleSante-homme
2025-07-25T11:47:55+00:00
Un cap symbolique vient d'être franchi dans la recherche sur la contraception masculine. Un essai clinique de phase 1a montre que le médicament YCT-529, une pilule non hormonale destinée aux hommes, est bien toléré par l'organisme humain. Cette première étape décisive révèle un candidat prometteur qui pourrait, à terme, rééquilibrer la charge contraceptive entre les sexes.
LifestyleSante-homme
2025-08-07T09:52:52+00:00
Quand les températures grimpent, se réveiller en nage semble banal. Mais certains symptômes estivaux peuvent cacher une réalité bien plus sérieuse. Des spécialistes alertent sur un signe discret mais potentiellement révélateur de cancers graves : les sueurs nocturnes intenses et inexpliquées. Un trouble trop souvent minimisé, qui mérite pourtant une attention médicale lorsqu’il persiste ou s’accompagne d’autres signaux.

Le manque de sommeil, facteur aggravant

L’étude souligne également un effet indirect mais déterminant : la réduction du temps de sommeil. En effet, le visionnage prolongé de contenus numériques repousse l’heure d’endormissement et nuit à la qualité du sommeil. Ce déficit accentue les risques métaboliques, notamment chez les adolescents. La combinaison "sédentarité + surstimulation cognitive + manque de sommeil" s’avère délétère pour le système cardiovasculaire en construction. Pour les chercheurs, ces résultats appellent à une action de santé publique coordonnée.

PUBLICITÉ
Surexposition des enfants aux écrans - symtôme ou cause (1)

Surexposition des enfants aux écrans - symtôme ou cause (1)

Des recommandations urgentes pour les familles et les écoles

Face à ces constats, plusieurs recommandations ressortent :

  • limiter à 2 heures par jour le temps d’écran pour les enfants de plus de 5 ans ;

  • instaurer un couvre-écran au moins une heure avant le coucher ;

  • favoriser des pauses actives et des temps sans écran dans la journée ;

  • impliquer les établissements scolaires dans l’éducation aux usages numériques et à la santé cardiovasculaire.

Les scientifiques appellent aussi les pouvoirs publics à reconnaître le temps d’écran excessif comme un facteur de risque cardiovasculaire précoce, à l’instar de la malbouffe ou du tabac chez les adolescents.

PUBLICITÉ

SOURCE : PasseportSanté

Abonnez-vous pour recevoir des mises à jour quotidiennes.